► Des infos qui en disent longs sur la future présidence Macron.

FRANCE : Voiture, costume et invitation : Des décisions de passation de pouvoir pas si anecdotiques que ça.

Il y a des choix et des décisions qui peuvent avoir leur importance. Dans le cas d’Emmanuel Macron, nous avons épinglé quelques prises de position de sa part (et de son équipe, sans doute) qui montre vers quoi les français peuvent aller dans les prochains mois.

La voiture choisie par le président est une « Citroën DS7 ». Made in France, « of course ».

L’un des avantages d’être président de la République, c’est de pouvoir choisir la voiture de fonction que l’on veut. La possibilité de la voiture étrangère n’est pas écartée. Pour autant, les présidents penchent souvent pour une marque nationale. Cela donne l’image d’un président proche de sa patrie et qui achète du « made in France » (même si ce n’est pas tout à fait le cas …). Alors qu’on lui reproche d’être « mondialiste », il aurait pu officialiser cette rupture avec les codes. Ce qu’il n’a pas fait.

Il avait un costume à 450 euros. Prix moyen pour le milieu de gamme. Ni trop « classe », ni trop « pouilleux ».

Pour ce passage de flambeau, entre Hollande et lui-même, il portait un costume qui a couté quelques 450 euros. C’est ni trop peu, ni trop. Ça reste raisonnable sans aller dans aucun des deux extrêmes regard au prix. On voit qu’il ne veut choquer personne. Pas question de montrer l’outrance des dépenses pour sa présidence. Un message, là aussi, pour les citoyens français. Sa femme, Brigitte, était habillée en « Vuitton ». On ignore le prix de son ensemble. Pas difficile de deviner que celui-ci vaut largement le prix du costume d’Emmanuel Macron. Mais pour une première dame, il faut assurer tout de même …

Il a invité le compagnon de Xavier Jugelé, policier tué sur les Champs-Élysées. Un message clair pour les « tweetos crétins ».

Tuer par un terroriste et à titre posthume, monsieur Jugelé avait eu droit à toutes sortes de critiques sur les réseaux sociaux. En cause, son homosexualité. On imagine que les auteurs de ces messages sont des gens qui ont les deux pieds coulés dans le béton du conservatisme. Des partisans FN avaient notamment été visés (alors que le numéro deux du parti, Philippot, est homo). Quoi qu’il en soit, Macron aurait pu « oublier » cette histoire et, surtout, le compagnon de ce policier, mort en service. Mais non. Homo ou pas, Emmanuel Macron n’est pas dans cette optique et l’a fait savoir. Hors norme lui aussi, avec le couple qu’il forme avec Brigitte, 24 ans son aînée, il semble qu’il ne sait que trop ce que c’est que d’être marginalisé dans une société parfois opaque. Pour illustrer cela, il a tenu à ce que l’homme pour qui le policier portait son amour soit présent.


 Presse Link › Le Parisien Voiture, costumes, invités et musique : 4 anecdotes sur l’investiture de Macron.