Les anglais payent une nouvelle fois le prix de leurs libertés et de leurs valeurs.
Le terrorisme engendrant le terrorisme, les anglais se sont fait attaqués pas moins de trois fois en 100 jours. Le 22 mars à Westminster, le 22 mai à Manchester et ce 3 juin à Londres. Près de 40 morts et des centaines de blessés ; c’est le bilan des actes meurtriers de ces dernières semaines sur le sol britannique.
Les anglais plus visés que les autres sur le terrain du terrorisme ?
Non. Bien-sûr que non. Les pays arabes, la France, la Belgique, la Russie, les États-Unis, … Peu sont les pays du monde à pouvoir dire qu’ils n’ont pas été les victimes du terrorisme. Et surtout, aucune région du monde ne peut affirmer qu’elle n’en sera jamais la victime. Tous, où que nous soyons, sommes des proies potentielles à cette barbarie qui consiste à tuer, au hasard, pour mettre en place un sentiment de peur et de terreur.
Si les anglais sont une cible en ce moment, c’est qu’il y a un effet « boule de neige ». Ces fous s’encouragent entre-eux. Si l’un passe à l’action, il donnera du « courage » aux autres pour y aller aussi. C’est une phase qui se terminera pour prendre position ailleurs, dans un autre endroit du monde.
Attaque du 03 juin à Londres : Une camionnette et des couteaux.
La chronologie des faits est la suivante : Dans la nuit du 03 au 04 juin, vers 22h, une camionnette blanche fauche plusieurs passants. Elle a une trajectoire qui laisse peu de doute sur le fait que le conducteur tente « d’écraser » un maximum de gens. Ils sont alors sur le « London Bridge ». Un endroit où il y a beaucoup de passants et de touristes. A cet instant, des personnes contactent la police. Elle arrive sur les lieux moins de 4 minutes plus tard. Le conducteur et les deux passagers de la camionnette ont alors abandonné leur véhicule. Ils sont aux alentours de « Borough Market ». Sur leur passage, il poignarde à l’arme blanche (des couteaux de 30 centimètres, selon les témoins) ceux qu’ils croisent sur leur route.
Finalement, les trois hommes se retrouvent face à des policiers qui ouvrent le feu. Les trois terroristes seront abattus. Ils avaient autour de leur taille un dispositif qui pouvait faire penser à des ceintures explosives. Ceux-ci étaient factices. Le bilan provisoire est de 7 morts et près de 50 blessés.
Soutiens internationaux et aveux de faiblesse alors que la vie continue.
Les britanniques comptent leurs victimes. Les autorités cherchent toutes informations qui pourraient déboucher sur des arrestations de complices éventuels. Au niveau international, le monde entier apporte son soutien aux Royaumes-Unis. Tous les chefs d’État ont fait un communiqué pour proposer leur aide.
Le gouvernement anglais « sous le choc », dénoncent des « kamikazes » sans doute isolés qui tentent de faire pression sur la démocratie. Les politiques insistent sur le fait de ne pas céder à la peur que ces gens veulent installer.
Le fait est qu’il est difficile, voir impossible, de voir venir ce type d’attaque. Les terroristes ont loué la camionnette qui a servi lors de l’attentat. Quand aux couteaux qui leur a servi d’arme, ils peuvent s’acheter partout sans éveiller les soupçons. Dans ces conditions, il n’est pas possible d’activer les signaux d’alarmes qui auraient pu mettre les autorités en alertes concernant ces hommes. C’est un aveu de faiblesse comme on a pu les entendre à de multiples reprises depuis les dernières années en Europe.
Il faut se rendre à l’évidence : Nous pouvons être victimes d’un accident de voiture, d’une crise cardiaque, d’une chute ou d’un accident domestique malheureux. Aujourd’hui, tomber sous la folie des terroristes est un facteur « danger » de plus. Il faudra désormais vivre avec cette menace sans qu’on ne la considère autrement qu’un élément de plus dans le fait d’être une victime de circonstances malheureuses.
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Dire qu’on a pas d’autres choix que de vivre avec cette situation, je trouve cela pour le moins … étrange. Puisque, selon moi, il y a des solutions :
– Internet doit être mieux contrôlé. C’est valable pour le terrorisme comme pour les sites pédophiles qui existent encore en masse aujourd’hui.
– Il faut bannir toutes les personnes qui, dans la liberté de la religion, ont des propos qui vont à l’encontre de nos valeurs. Je pense aux mosquées qui ont comme prêcheurs des fous de la gâchette.
– Il faut renvoyer chez eux toutes les personnes étrangères qui représentent un danger pour notre société et nos vies. Je pense ici aux gens qui ont fait un séjour en Syrie ou qui sont clairement attachés à une idéologie qui n’est pas la notre. Pour les nationaux ; prison, pas d’autres choix pour eux.
Voilà donc quelques pistes. Il faut y penser.