🔻 VÈRAN SUR « FRANCE INTER » : C’EST NOUS QU’ON A RAISON …


Retraites : Sur « France Inter », Olivier Véran soutient que le gouvernement a raison contre tous.


Face aux français, aux oppositions, aux syndicats et même aux patrons des entreprises, le porte-parole du gouvernement ne lâche rien sur la réforme.


Sur les 64 ans, le gouvernement ne baissera pas les bras. Pas l’ombre d’un fléchissement dans les rangs du gouvernement. Une parole portée par Olivier Véran sur « France Inter ».

Elisabeth Borne, qui a reçu les syndicats la veille, n’a pas dit autre chose. « Non » c’est « non ».

A ce stade, seul le Conseil Constitutionnel, qui doit valider ou non la réforme sur la forme le 14 avril prochain, pourrait faire bouger les choses.

Macron, Borne et les syndicats sont suspendus à la décision des « sages ». A moins que les cheveux gris trouvent, eux, un compromis, tout sera remis en cause après ça.

En attendant, on comprend que le gouvernement joue la montre et le pourrissement de la crise sociale.

La dernière manifestation, à l’appel de l’intersyndicale, ne donne pas tort au gouvernement. Si on ne regarde que le nombre, il y a en effet un essoufflement. Ce n’est néanmoins pas le cas dans les esprits.


LE « RN » NE SERT A RIEN


Selon un sondage (Elabe pour BFM TV), si une Présidentielle avait lieu demain, Marine Le Pen serait la nouvelle Présidente de la République.

Olivier Véran n’a pas attaqué l’opposition, et la « Nupes » en particulier, pour expliquer la montée en puissance du « Rassemblement National ».

Une stratégie de raison puisque si la majorité peut accuser la « Nupes », cette dernière peut faire exactement la même chose envers le gouvernement.

Véran est par ailleurs mal à l’aise pour dire, comme Darmanin, que la Gauche fait du « terrorisme intellectuel ».

Olivier Véran estime que le « RN » profite de toutes les crises pour attirer les mécontents en ne proposant rien. Ce qui est faux.

Le « RN » propose la retraite à 60 ans (sous conditions) en récupérant l’argent sur le dos des immigrés. C’est discutable mais ce n’est pas « rien ».

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