🔻 MÉDIAS / DAVID PUJADAS A ÉTÉ PARFAIT, COMME D’HABITUDE …


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Le journaliste David Pujadas : maître des débats de « La Grande Explication ».

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Outre le boulot de préparation de David Pujadas et son équipe de « LCI » (avec « Le Figaro » et « RTL »), il faut souligner la tenue des débats de cette soirée. Comme souvent, Pujadas a été bon pour régler les échanges. Même s’il a été obligé de se lever à plusieurs moments pour rappeler que c’était lui le patron.

LA RÉUNION S’ANNONÇAIT DIFFICILE. POURTANT, TOUT S’EST PARFAITEMENT BIEN PASSÉ …

Excellent boulot de « casting ». On ne pourra jamais reprocher à Pujadas d’avoir voulu dénigrer le mouvement.

Si on ne doutait pas de la tenue des débats avec des politiques et journalistes qui ont l’habitude de bavasser dans le médias, on pouvait craindre dans le choix des représentants des « gilets jaunes ». Pour discréditer un mouvement, rien de mieux que de prendre les « pires » représentants pour les planter devant une caméra.

Hors, du côté « jaune » de la force, David Pujadas a fait les bons choix. Les personnes entendues ont été à la hauteur de l’événement. Allant jusqu’à confirmer que les « gilets jaunes » ne sont pas des râleurs incapables d’aligner deux phrases correctement.

Des gens intelligents en « jaunes ». Jeunes, vieux, tatoués, … Avec ces gens tout n’est pas perdu.

Maxime Nicolle, barbu, tatoué à la casquette vissée sur la tête, de qui on aurait pu craindre des débordements de langage sous le feu de la colère, a été compréhensible avec des réponses et des interventions de poids.

A ses côtés, Ingrid Levavasseur. Par son verbe qui transpire la sincérité et son discours clair, cette femme, aide-soignante, a utilisé les mots qu’il fallait poser sur cette colère qui se joue dans les rues. Clouant le bec notamment à un Romain Goupil hystérique, qui s’était donné pour objectif de faire passer le mouvement pour un bande de fachos homophobes.

Eric Drouet, plus en retrait lors de cette soirée, a toutefois été à la hauteur de sa « nomination » comme représentant. Jacline Mouraud, peut-être la plus connue, n’a pas été en reste pour montrer sa détermination. Fabrice Schlegel, le plus virulent, a montré que même la « classe supérieur » – en terme de revenu – est un soutien important des « gilets jaunes ».

Enfin, la benjamine, Marine Charrette-Labadie, 22 ans, serveuse, a donné l’image d’une jeunesse intelligente et combattive. Loin de la caricature de la jeunesse française qui se laisse vivre et qui se fout de tout.

UN DAVID PUJADAS AU SOMMET DU MAITRE DES DÉBATS. LE PATRON C’ÉTAIT BIEN LUI.

Bonne maitrise du début à la fin. Les bonnes questions, les bonnes interventions et la bonne distribution de la parole.

Pujadas a été bon. Personne dans la profession n’osera dire le contraire. Au point que ses détracteurs préfèrent n’en dire mots, plutôt que de s’étouffer en lui adressant des compliments.

Le journaliste, viré de « France2 » et récupéré par « LCI » avant que sa notoriété ne se vaporise, a donné la parole à tous sans faire de distinction entre ses « amis » journalistes ou politiques et les « gilets jaunes ». Il n’a boudé personne, pas plus qu’il n’a snobé aucune classe.

« The boss is David ». Un point c’est tout. Quand il n’arrivait pas à se faire entendre avec des mots, Pujadas a joué de son physique.

Globalement, les plus énervés n’étaient pas ceux qui portaient des « gilets » – sur le dos ou dans la tête. Les plus à fleur de peau était de l’autre côté ; politiques ou consultants. Face à des gens qui leur disent que le frigo est vide et que le sapin de Noël sera vide de cadeaux pour leurs enfants, certains ont perdu leur sérénité.

Pour calmer tout ça et remettre de l’ordre, rien de mieux qu’un David Pujadas qui bondit de sa chaise pour réaffirmer que le patron du plateau c’était lui. A plusieurs reprises, le journaliste s’est avancé dans le couloir qui séparait les deux parties. Une façon pour lui de se faire entendre par son (maigre) physique. Ce qui a fonctionné dans l’ensemble.

ligne  Publié par « Brest Buzz »..
  EN VIDEO    « Ingrid LEVAVASSEUR, Eure, Aide Soignante »..

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