🔻 FRANCE / GILETS JAUNES : DÉJÀ UN ÉCHEC, SELON CASTANER …


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Avec la mort d’une manifestante, le mouvement est déjà un échec.

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Pour le Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, les manifestations sont un échec. En France, on dénombre quelques 2.000 points de blocage et plus de 250.000 participants au mouvement. A cet instant, on déplore un décès, une personne en situation vitale critique et près de 110 blessés.

UN DÉCÈS ET DES BLESSES

Samedi matin, une manifestante d’une soixantaine d’années a été renversée par une automobiliste. Celle-ci aurait perdu le contrôle de son véhicule. Prise de panique, encerclée par des manifestants, elle aurait tenté de force le passage. Dans le reste de la France, le mouvement compte plus de 250.000 manifestants avec des incidents, ici et là, et quelques blessés plus ou moins graves, avec une personne dont le pronostique vital serait engagé.

DES AUTOMOBILISTES QUI TENTENT DE FORCER LES BARRAGES, COUTE QUE COUTE.

Certains automobilistes forcent le passage. Ils veulent absolument passer. Certains n’hésitent pas à foncer avec leur véhicule en direction des manifestants. Fort heureusement, la police, qui semble être en accord avec le mouvement – ou en tout cas plutôt conciliants -, veille dans la majorité des points de rassemblement.

Précisons que l’entente est parfaite entre les forces de l’ordre et les manifestants. Peu, voir pas de confrontations entre la police et les « gilets jaunes » dans la plupart des blocages. Le tout se passe dans une ambiance « bon enfant », y compris avec la grande majorité des automobilistes qui soutiennent, aux aussi, le mouvement.

RÉCUPÉRATION DE LA POLITIQUE AU POUVOIR POUR DÉNONCER LES DANGERS DES MANIFESTATIONS.

Pour Christophe Castaner, le drame, qui implique la mort d’une sexagénaire, signe déjà un échec des manifestations des « gilets jaunes ». Une formule qui est jugée de récupération par les citoyens qui sont impliqués dans les blocages, par les oppositions politiques (qui soutiennent tous le mouvement) et certains médias, qui voient avec ce drame l’occasion pour le gouvernement de « surfer » sur cet incident.

De plus, le Ministre de l’Intérieur se donne en spectacle dans une opération de communication au siège de la cellule de crise pour montrer qu’il suit l’évolution des événements. Pour les observateurs, il s’agit de détourner l’attention tout en montrant l’implication de L’État dans l’encadrement du mouvement. Les journalistes – et les chaînes infos en particuliers – ont été clairement invités en masse pour suivre, de l’intérieur, le travail du gouvernement et des forces de l’ordre.

MOBILISATION IMPORTANTE

Samedi midi : plus de 1.000 points de blocage ou d’opérations escargot et 50.000 français portants des « gilets jaunes ». Dans la soirée, les chiffres sont revus à la hausse. On parle de 250.000 manifestants et 2.000 points de blocage. Les opérations pourraient se poursuivre. Nombreux manifestants ont fait savoir qu’ils étaient prêts à sacrifier leur week-end pour faire entendre leur colère – contre les augmentations des carburants et les taxes qui asphyxient leur pouvoir d’achat dans le quotidien.

POLITIQUES DE L’OPPOSITION ET SYNDICATS N’ARRIVENT PAS A SE COLLER AU MOUVEMENT.

Malgré quelques tentatives – du « Rassemblement National » notamment -, le mouvement reste vierge des récupérations politiques. Hors, tous les partis (hors « LREM ») soutiennent ouvertement les manifestants. Pour autant, la Gauche (« PS », « PC » ou « LFI ») prend garde de laisser une distance entre les « gilets jaunes » et leurs positions. Même chose à Droite, globalement, même si les « LR » ne sont pas historiquement pour les mouvements populaires.

PAS DE SOLUTION OU DE PORTE-PAROLE CLAIR DU COTE DES MANIFESTANTS EN « GILETS JAUNES ».

Depuis ce samedi matin, les politiques de la majorité font savoir que les français se plaignent sans apporter aucune solution. Face à eux, d’autres politiques, mais aussi des journalistes et commentateurs, qui ont vite fait de répondre que ce n’est pas aux citoyens d’apporter des solutions mais aux politiques. C’est le sens même des personnes qui sont à la tête de la République. De quoi balayé d’une phrase les critiques.

Autre soucis selon le gouvernement ; il n’y a pas de responsable clair au mouvement et, du coup, impossible de prendre part à des discutions pour trouver une solution. Là aussi, l’argument tombe assez vite puisque c’est une colère générale qui s’exprime avec, en pointe des revendications, la hausse du prix du carburant. En agissant sur ce point, le gouvernement Macron sait très bien qu’il ferait baisser les tensions. Mais, Emmanuel Macron l’a rappelé, pas question de reculer.

ligne  Publié par « Sud Ouest »..
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