🔻 FRANCE / LES EXCUSES DE YANN MOIX : UN PEU TROP FACILE …


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Les « excuses » de Yann Moix qui n’en sont pas vraiment. Les policiers pas convaincus.

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Après son dérapage, Yann Moix fait le tour des plateaux télés et des radios pour avouer qu’il est allé trop loin, encore marqué par les images des « violences policières » à Calais contre les migrants. Sauf que, pour nombre de policiers, cela sonne faux. Au point de mettre en doute ses « regrets ».

SANS LES EXCUSES

En vrai, Yann Moix n’a jamais formulé clairement des excuses. Il dit « se donner tort » sur la forme. C’est plus compliqué sur le fond.

On a parfois du mal à bien comprendre pourquoi est-ce si difficile de dire « je m’excuse ». Car ces mots, Yann Moix ne les a jamais prononcé. Il dit regretter, c’est vrai, mais pas d’excuses pour autant. Les journalistes ont bien tenté de lui arracher ces mots, sans succès.

Il dit néanmoins être allé trop loin et avoir fait une généralité de cas particuliers. Il cite Calais, où il a passé plusieurs mois avec des migrants et où il dit avoir assisté à des violences policières horribles et indignes de la France. De là, comme une obsession des images qui l’ont marqué, ses mots auraient dépassé largement sa pensée sur le plateau de Thierry Ardisson.

LES POLICIERS DOUTENT

Regrets sincères ou pas … les policiers doutent. Ses propos sur « RTL » ne l’aide pas beaucoup.

Pour les policiers, Moix « ose » se poser en victime médiatique de la recherche du clash pour faire de la polémique. « Victime » de ses propres propos ; voilà qui a bien fait rire (jaune) nombre de policiers.

« Je serais toujours du côté de la police », déclare Yann Moix sur « RTL » (radio où il est salarié dans « Les Grosses Têtes »). On ne s’en doutait absolument pas. De ses accusations à Calais à la sortie des « policiers sont couilles qui chient dans leur froc », on ne pouvait pas imaginer que l’écrivain soutenait la police.

Pour l’ancien chroniqueur de « ONPC », les médias, et les chaînes infos en particuliers, auraient donner à une phrase une trop grande proportion. Certes. Entre l’info en continu et les réseaux sociaux, rien ne passe entre les filets de la polémique. Tout de même, cette phrase, c’est bien lui qui l’a prononcé et c’est bien cela que policiers, syndicats de police et Ministère lui reprochent.

MOIX PROTÈGE SES FESSES

L’avenir médiatique de Yann Moix aurait pu être compromis s’il n’avait pas rétro-pédalé. La question de l’interdire d’antenne aurait pesé.

L’écrivain avait tout à perdre s’il persistait dans le sens de ses insultes envers les policiers. Dans la société d’abord – avec des milliers de flics qui ne manquent pas de lui faire savoir qu’ils ne le portent pas dans leur cœur – et médiatiquement aussi.

Aux dernières nouvelles, Moix est toujours chez Ardisson et « RTL ». Mais une nouvelle émission est aussi prévue sur « Paris Première ». Avec cette polémique sur le dos, qui pour lui donner les commandes d’une émission télé ensuite ? Déjà que sa présence sur les plateaux télés étaient remise en cause, il n’aurait pas été question de lui donner une tribune où il était aux commandes. Pour certains, donc, Yann Moix revient sur ses propos en les regrettant pour protéger son avenir professionnel. Rien d’autre.

Bénéfice dans le doute : Yann Moix est cultivé et loin d’être un idiot. On peut penser au « pétage de plomb ».

A décharge, Moix n’est pas un imbécile. Il sait que les policiers obéissent à des ordres donnés. Il sait aussi que la peur fait partie de l’être humain et que les policiers ne sont pas des robots sans ressentis. Il est ainsi difficile de croire que, posément et sans être dans une phase de « pétage de plomb », il croit réellement que tous les policiers sont dans la crainte paralysante et permanente qui fait qu’ils tapent sur les faibles et laissent en paix les dangereux.

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  Publié par « RTL – Toujours avec vous »..
  EN VIDEO    «  »J’y suis allé un peu fort » dit Yann Moix sur RTL, regrettant ses propos contre la police »..

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