✅ TRIBUNE / A CEUX QUI ONT LOUPÉ « LA LISTE DE SCHINDLER » …

    TRIBUNE    Pour les jeunes et pour les autres ; le film que vous ne pouvez ne pas voir …  


« The Schindler’s List » est une référence historique et de cinéma qui doit être vue.


commenterJe me suis rendu compte que les jeunes (pas tous sans doute mais beaucoup), n’avaient jamais entendu parlé de « La Liste de Schindler ». Je dois avouer qu’il était impossible pour moi que des gens, jeunes ou moins jeunes du reste, n’avaient jamais vu, où même entendu quelques brides, de ce qui est pour moi une référence historique de la Seconde Guerre Mondiale.

J’ai pris la mesure de mon erreur lorsque, dans une discussion avec des jeunes gens, il m’est apparu que le film n’était jamais arrivé jusqu’à eux.

Cette histoire, basée sur des faits historiques, montre deux choses capitales à mes yeux. La guerre, crue et cruelle, telle qu’elle était vécue par les juifs à cette époque, et la volonté d’un homme à vouloir sauver des êtres humains.

RÉALITÉ HISTORIQUE …

Oskar Schindler est né 1908 à Zwittau (Moravie), dans une famille catholique. Il devient homme d’affaire et est toujours en recherche d’argent. Il a des problèmes d’alcool et est sans cesse endetté. En 1936, il collabore au service de renseignements nazies. Les allemands payent bien et il est toujours à cours de liquidités. Il est chargé de donner des informations qui préparent l’invasion allemande en Pologne. Il a aussi la charge de recruter des espions pour le comptes des nazies. Il fini par faire fortune avec une usine de batteries de cuisine. Il profite de la main-d’œuvre « bon marché » des juifs qui sont détenus dans le camp nazi géré par Amon Göth.

Au fil des mois, Oskar Schindler tisse des liens avec les juifs qu’il fait travailler. Il fini par mettre de l’humanité dans ses relations avec eux, allant jusqu’à aller à Auschwitz pour récupérer ses ouvrières juives envoyées dans ce camp. Il mettra tout son argent dans l’investissement à perte de son entreprise et à « l’achat de personne juives » avec le but de les arracher à une mort promise par les nazies.

Grace à lui, entre 1.100 et 1.200 juifs (le chiffre précis n’a pas été clairement établi), hommes, femmes et enfants, ont été sauvés des camps. On lui reconnait le fait d’avoir sauvé des générations de la communauté juive. C’est le propre du titre « La Liste de Schindler ». Une liste de nom, de juifs, que Oskar Schindler a établi avec l’aide de son comptable, Itzhak Stern. Cette liste deviendra, de par le film et par le jugement de cet acte, « le bien absolu ».

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il émigre en Argentine où il devient fermier, puis commerçant. Comme à une époque, il ne parvient pas à nouer avec le succès. Il fini par revenir en Allemagne en 1958. Il se relance dans le commerce. Là encore sans succès.

Durant cette période et jusqu’à sa mort, il reste en contact avec certains juifs qui travaillaient pour lui durant la guerre.

Le 18 juillet 1967, le Mémorial de Yad Vashem le proclame « Juste parmi les nations ». Il meurt en 1974 en Allemagne. Cet honneur est aussi accordé en 1993 à sa veuve, Emilie Schindler, morte en octobre 2001.

RÉFÉRENCES

Le film :
Réalisé par Steven Spielberg en 1993. Largement inspiré du roman de Thomas Keneally, « Schindler’s List » (1982) sous l’impulsion de Poldek Pfefferberg, l’un des Juifs de la liste, rescapé de la Shoah. En savoir plus sur « Allo Ciné ».

Bandes Annonces :
https://www.youtube.com/watch?v=ExVa4y2zSIo et https://www.youtube.com/watch?v=TfW4spIQIHE

Dans « Le Figaro » :
« La petite-fille du bourreau de La Liste de Schindler témoigne ».

Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oskar_Schindler


Franz Rubben ; il faut connaitre l’histoire pour se projeter dans l’avenir.