BELGIQUE / UNE MANIF POUR SOUTENIR THÉO FRANCKEN : LE FLOP TOTAL …


Une manifestation pour soutenir Francken réuni 10 personnes à Bruxelles. Charles Michel, impassible, encaisse les coups.



Dix personnes. Ils étaient dix, dans la rue, à l’appel d’un groupe FaceBook, pour soutenir Francken … Dans le même temps, les parlementaires questionnent le Premier Ministre qui ne bronche pas. Il attend le résultat de « l’enquête » pour savoir si oui ou non, lui-même et son Secrétaire Francken ont du sang sur les mains.

Les belges s’interrogent : Que fait encore Théo Francken dans ce gouvernement ? Il est décrié de partout. Seul son camp s’est mis en sourdine. Pour ne pas en dire du mal, il vaut mieux se taire. C’est la politique N-VA.

Mais ce silence devient lourd. Surtout que dans les autres couleurs politiques, on y va de sa petite phrase pour demander à ce que le secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations pointe au chômage. Du coup, quelques langues se délient au sein de son parti tout de même. Eux qui sont déjà taxés de nationalistes, se retrouvent avec un de leurs camarades qui est accusé d’avoir renvoyé chez eux des personnes qui étaient sous le coup de la protection « asile politique ». Une image catastrophique au niveau internationale. Pour la presse étrangère, la Belgique a pris comme jamais un virage extrême à Droite en terme d’asile. Tout le monde dehors. Et s’ils en crèvent, tant pis.

 Le Premier Ministre, Charles Michel, a perdu ses couilles dans l’affaire.

Premier Ministre et dernier de couillons. On peut lire ce type d’opinion un peu partout sur la toile. Charles Michel est incapable de se frotter aux flamands de la N-VA. Les jambes qui tremblent, la main qui fuit et la bouche qu’il n’utilise que pour dire qu’il attend les résultats de l’enquête sur l’affaire des soudanais, rapatriés sous l’impulsion de Francken et torturé au retour au pays. Du jamais vu. Michel, chef du gouvernement belge, joue en touche, tout simplement. Il encaisse tous les coups et se couche devant Francken. Le maître à bord, c’est Théo.

Le Premier Ministre semble clairement avoir peur. Mais de quoi ? Francken l’aurait-il menacé ? Son parti politique peut-être ? Pourquoi Michel se mouille à ce point pour son secrétaire d’État ? Quel est donc ce secret que Michel ne veut pas voir se dévoiler ? Les questions sont nombreuses et légitimes de la part des belges qui n’arrivent pas à suivre l’entêtement de leur Premier Ministre.

La polémique Francken, dés le lendemain de sa nomination.

Il n’aura fallu attendre que quelques heures après la nomination de Francken au gouvernement, issu d’un parti identitaire flamand, pour que le lourd dossier des polémiques ne s’ouvre.

A l’époque, une photo surgit. Celle de Théo Francken qui participe à une fête (un anniversaire semble-t-il) aux côtés d’un proche des idées destructrices du nazisme. Déjà, Charles Michel avait vigoureusement pris sa défense. Le Premier Ministre citant même son grand-père, victime de la guerre. Comme si les bourreaux ne pouvaient donner naissance qu’à des vilains et les victimes, des gentils. Une communication ridicule qui montrait déjà que, quoi qu’il arrive, Francken était intouchable. Ce qui se vérifie encore aujourd’hui.

Théo, un mec à problèmes qu’il aurait fallu virer au plus vite.

De déclarations en bourdes, Francken en aura fait voir à ce gouvernement. Pourtant, ceux qui sont aux responsabilités n’ont jamais voulu s’en séparer. Vraiment, on se demande bien pourquoi.

Que cache cette protection maternelle ? Pourquoi le simple fait d’être embrigader dans une polémique, de ne plus être légitime ou de porter atteinte à l’intégrité des autres membres d’un gouvernement se solde par un départ ailleurs, et pas en Belgique ?

ligne

ALP + » EN VIDÉOS …


Interpellation du PM sur les soudanais rapatriés avec
la collaboration de Francken (Julie Fernandez Fernandez)
🔻


On n’expulse pas vers des pays où il y a
un risque de torture (ptbbelgique)
🔻