RÉDACTION / ON TENTE DE TROUVER DES EXPLICATIONS AUX ATTENTATS DE BARCELONE …


Il y (a)vait un nid de djihadistes en Catalogne … ? Non. Pas plus qu’ailleurs en fait.



Les médias tentent de nous faire croire que « l’on savait ». La vérité, c’est qu’on ne savait rien. Ce genre de terroristes frappent partout, à tous moments et avec des « armes » de la vie quotidienne.

Après de drame et les pleurs, vient le temps de se poser des questions. C’est ce que la presse essaye de faire, avec assez peu de réussite, il faut bien le dire.

Les auteurs, tués ou arrêtés, vont faire l’objet de plusieurs enquêtes. Comme souvent, on trouvera des concordances avec d’autres affaires du même type. Pour autant, on ne va pas découvrir de formule miracle pour empêcher ces actes criminels. Pas plus que pour trouver des motivations claires et indiscutables. Le djihadisme est flou. Si tous ceux qui ne sont pas comme eux sont des mécréants, nous sommes tous des cibles, sans autres distinctions.

Dans ces conditions, pas facile de trouver des réponses. On sait que les auteurs étaient un minimum organisés. En groupe, ils auraient prévus de faire plus que ce qui s’est produit. On nous a parlé de centaines de bonbonnes de gaz stockées qui auraient pu faire voler en éclats tout un quartier. Pourquoi ne les ont-ils pas utilisés ? Quelle est la réelle raison d’une certaine précipitation ? Pourquoi autant d’amateurisme dans les actes dit « organisés et réfléchis » ?

Finalement, on ne sait rien de très concret. L’État Terroriste Islamique aurait revendiqué les attentats. Vérité ou mensonge ? L’ordre a été donné par le groupe terroriste ou c’est l’opportunité de faire jouer les notes malheureuses sur le piano de la peur ?

La Catalogne : « Terre fertile pour le djihadisme » ; C’est ce que titre plusieurs journaux ce matin. La question est de savoir si c’est vraiment sérieux.

L’Espagne a été une cible importante à une époque. Comme Londres ou Paris, les grandes villes ont souvent été des lieux de violences et d’attaques en Europe. Rien de bien nouveau. Ces derniers attentats, qui ont fait à ce jour 14 morts et 128 blessés, ne semblent pas refléter un quelconque « noyau ». Il ne faut pas trouver de quoi « bafouiller » où il n’y a pas lieu de le faire.

La Catalogne n’est pas plus une « base arrière » du terrorisme que toutes les autres grandes villes du monde. Pas de liens particuliers avec l’État Terroriste Islamique ou autres organisations mortelles et aveugles.

Pour rassurer, il faut trouver des éléments qui peuvent expliquer des choses qui nous échappes totalement. Mais dans les actes terroristes de l’ETI, on ne peut que vaguement apercevoir des semblants de réponses.

Alors que certains critiquent le fait que les « Ramblas » n’étaient pas protégées par des blocs de béton pour empêcher les véhicules de circuler, d’autres tentent de faire comprendre qu’il est impossible de faire autrement. On ne peut pas protéger tout le monde. Nous sommes tous des cibles et c’est bien là toute la difficulté. Si les terroristes n’avaient pas visé les « Ramblas », cela aurait été une terrasse quelconque d’un bar. Cela ne change rien d’autre que l’identité des victimes se trouvant à un endroit, à un moment donné.

Mais la presse essaye de remplir ses colonnes. Même s’il n’y a rien à dire, il faut en dire quand même. On part alors dans des analyses qui peuvent à chaque paragraphe se contredire avec d’autres. Il faut combler le vide que nous avons de la compréhension de ces actes. C’est ce que les médias tentent de faire, plutôt maladroitement parfois.


Salon de l’érotisme à Barcelone / 16h49 / La caméra de surveillance filme un coin de rue / Le passage de la camionnette bélier dans les premières secondes / On peut se rendre compte de la vitesse importante à laquelle l’auteur du véhicule roule / Cette vidéo sera utilisée par les enquêteurs de la police espagnole.