TECHNOLOGIE / LA CHINE SUPPRIME DES « CHATBOTS » TROP LIBERTAIRES …


La Chine continue son petit nettoyage d’été. Après avoir fait plier « Apple », le pays supprime des « ChatBots ».


Après avoir clouer le bec à « Apple » (et au PDG de la société qui n’a eu d’autres choix que de courber l’échine), la Chine s’attaque aux « robots », si chères à l’Asie et au monde des nouvelles technologies qui flirtent avec l’inutile.

Il y a quelque semaines, la Chine avait « demandé » à « Apple » de mettre un terme à la mise à disposition de certaines applications. Celles-ci permettaient aux chinois de passer outre la censure imposée par le gouvernement et rendait impossible le « traçage » des opposants au régime qui s’exprimaient sur Internet.

Pour éviter tout conflit avec l’un des pays qui se développe le mieux, « Apple » a répondu favorablement à la « demande » de la Chine. Ce qui aura déclenché une « tornade » internationale temporaire contre le géant américain. Aujourd’hui, c’est presque déjà oublié. Seuls les chinois qui utilisaient ces applications ont encore une dent contre la marque à la pomme.

PARLER À QUELQU’UN SANS QUE CE SOIT QUELQU’UN

Ce qui a été appelé « ChatBots » sont des machines, et uniquement des machines. En bon français, on appel cela des « agents conversationnels ». Autrement dit, des robots qui interrogent et répondent aux questions des utilisateurs. Sorte d’amis totalement virtuel derrière qui ne se cache aucun être humain. Toujours disponibles, jamais grincheux et souvent compréhensif, ces robots ont eu le don de faire tourner la tête des chinois.

Si on s’attarde un instant sur une éventuelle utilité, on peut dire qu’avec ces robots personne n’est jamais seul. Il y a toujours quelqu’un a qui parler. Pour dire des banalités, certes, mais tout de même. Avoir une oreille « attentive » est toujours agréable. Et puis, il y a les réponses pour le moins surprenantes. C’est aussi l’intérêt de ce genre de système ; les « bugs ».

DEUX « CHATBOTS » SUPPRIMÉS APRÈS DES DIALOGUES « DÉPLAISANTS »

Il est vu d’un très mauvais œil de critiquer le communisme ou le gouvernement. C’est précisément ce que les deux « ChatBots » ont fait. Si cela aurait été des êtres humains, on les auraient probablement arrêtés pour un petit séjour en prison en leur balançant dans les oreilles les chants abrutissants de la vague rouge.

La faute de ces « Bots » a été, pour l’un de dire que la politique communiste n’était pas une bonne chose, pour l’autre de demander si la démocratie est compatible avec le communisme. Dans les deux cas, c’est une injure à la politique nationale. Donc, on débranche. Les deux robots ont tout simplement été supprimés.

Soulignons que, de ce que l’on en sait, les concepteurs de ces « ChatBots » n’ont pas été inquiétés. Il faut dire que la « conversation » de ces robots, basée sur des algorithmes, est en grande partie nourrie par les utilisateurs et le dialogue qu’ils ont avec eux.