PLANETE / A PARTIR DU 02 AOUT, LES TERRIENS VIVENT A CRÉDIT : EXPLICATION …


Le 02 août, les humains auront consommé ce que la Terre est capable de leur fournir en une année.



La notion de « crédit » de la Terre : Pour ceux qui ont loupé le coche.

Les ressources naturelles sont ce qu’elles sont. La Terre ne peut pas produire des ressources sans limites. On parle notamment des arbres et forêts, de l’eau naturelle et même du pétrole (qui est une énergie fossile ; de la pourriture de végétaux enfouie sous terre).

Au 02 août, on a tout consommé de ce que la terre peut donner sur l’année. On va alors plus loin et on pompe dans des réserves qui existent sans être inépuisables. Par exemple, on coupe plus d’arbres qu’ils n’en poussent. C’est ce que l’on appel « vivre à crédit ». D’autant plus que le « crédit » suppose qu’il y aura un remboursement. Et nombreux sont les scientifiques qui pensent que les abus d’aujourd’hui se payeront demain.

Pour résumer, nous aurions besoin de l’équivalent de 1,7 planète pour pouvoir couvrir les ressources que nous consommons chaque année. Sauf que des planètes, nous n’en n’avons qu’une seule …

Comment renverser la situation ? Une question d’empreinte …

Arrêtons-nous un instant sur ce qui a été appelé « l’empreinte carbone ». Les émissions carbones sont des dioxydes de carbone que l’on rejette dans l’air. Les usines, l’industrie, les automobiles mais aussi les êtres humains … tous cela fait des rejets carbones qui sont absorbés par les forêts. Sauf que, gros lourds que nous sommes, nous envoyons dans l’atmosphère bien plus de carbone que la Terre ne peut supporter. C’est ainsi que ce qui est « chimique » ou « impure » le reste et n’est plus traité par l’effet naturel de « recyclage ».

Si on en croit les « experts » du domaine, il y a quatre grands points qui peuvent tout changer et inverser cette tendance qui nous fait vivre à crédit :

  • Consommer moins de viande : C’est une tendance qui évolue. Les populations aisées (surtout) ont pris conscience de cette donnée. Une décision qui n’implique pas seulement le fait écologique mais aussi le bien-être animal.
  • Ne plus prendre l’avion : Voilà qui est plus difficile. A l’heure où l’on nous donne la possibilité d’aller partout sur le globe et de tout découvrir, pas facile de ne pas vouloir prendre les airs pour voir de nos yeux la beauté du monde.
  • Ne plus utiliser sa voiture : Le but n’est pas de ne plus utiliser que nos pieds pour se déplacer. Le transport en commun est une solution adéquate pour garder une mobilité en réduisant « l’empreinte » par habitants.
  • Faire moins d’enfants : Nous sommes de plus en plus nombreux sur la planète (7,55 milliards au 1er juillet 2017). A un moment, nous seront carrément trop. Certains pensent que nous ne pourrons pas échapper à une limite d’enfants par couple (ou par femme).

Comme chacun peut le deviner, toutes ces recommandations ne sont pas facile à mettre en application. Nous avons construit nos vies sur un modèle social et économique tel, qu’il faudrait une volonté claire des pouvoirs politiques pour changer la donne. La mission de la « COP 21 » est en partie aussi celle-là.