LES ÉTUDIANTS FRANÇAIS QUI BOSSENT PENDANT LEURS ÉTUDES


Un étudiant français sur quatre travaille alors qu’il est toujours aux études.



Mélenchon en avait fait un sujet de campagne.

Pendant la campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait été le seul à soulever ce « problème ». Car avoir une activité rémunérée alors que l’on est encore sur les bancs de l’école ne serait pas dans la « normalité ». Un étudiant ne devrait avoir qu’un seul et unique but ; travailler pour la réussite de ses études et ainsi préparer au mieux son avenir.

La publication de ces derniers chiffres statistiques montrent que près d’un quart des étudiants bossent (souvent pour des petits boulots mal payés : caissiers, vendeurs, serveurs, babysitting, surveillants …). Il faut comprendre pourquoi les jeunes en sont là et ne peuvent plus se contenter des « jobs de vacances » comme il était de coutume il y a quelques dizaines d’années.

Des études plus longues ; jusqu’à 29 ans.

Il est un fait que les jeunes gens passent plus de temps dans les études. Pour beaucoup, ils poussent leur scolarité en espérant avoir une bonne situation. Pas toujours facile de suivre pour les parents. Financièrement, il faut avoir les reins solides pour assumer les frais des études et l’envie d’indépendance des enfants.

A une époque, les enfants pouvaient être financièrement indépendant à la sortie d’un cycle plus court des études (entre 18 et 20 ans). Il en est autrement aujourd’hui. Si dans certains secteurs plus professionnels les étudiants peuvent être sur le marché du travail avant 20 ans, ils sont nombreux à ne pas quitter les cours avant 29 ans.

La société de consommation des jeunes.

Voitures, logement, téléphones portables, … Les jeunes français baignent dans une société où ils veulent tout, tout de suite. La sur-publicité et les jugements sociaux sont au centre des envies et des attentes. Il faut suivre pour ne pas être en marge et pouvoir « démarrer » une vie active et sociale avant de quitter les bancs des écoles. Pour ce faire, il n’y a pas mille solutions ; il faut de l’argent et donc un travail.

Une simple sortie entre amis peut se chiffrer à quelques 50 euros par tête (un ciné, un fast-food et quelques verres). Il reste peu d’endroits où l’amusement est bon marché. Les jeunes sont ainsi en demande de « cash ».

Politiquement absent des priorités.

J-L Mélenchon préconisait des aides sous formes de bourses aux études. Si elles existent déjà, le chef de file de la « France Insoumise » voulait élargir ce coup de pouce. Sur ce sujet, le gouvernement Macron est pour le moins muet. Il semble que ce soit loin des priorités du moment.