La justice condamne le groupe pharmaceutique à payer 3,5 millions d’indemnités.
FRANCE. On entend par « travail précaire » ; « un emploi qui présente trop peu de garanties et qui engendre un profond sentiment d’incertitude sur l’avenir. Des revenus très faibles ou des contrats courts sont les principales sources du travail précaire ».
Dans ce domaine, le groupe « Sanofi », qui emploie des milliers de salariés, fait figure de champion. La direction semble avoir un mal fou à signer des contrats à durées indéterminées. Résultat ; un nombre important d’intérimaires et de CDD avec un salaire plutôt moyen.
Condamnation de « Sanofi » par la justice. Il y a effectivement des abus de la part de la société.
Le syndicat CGT dénonçait un « travail précaire » de l’ordre de 18% du personnel, voir de 30% dans certains sites. Le groupe pharmaceutique, lui, avançait d’autres chiffres. A savoir 11% « grand maximum ». Une plainte ayant été déposée par le syndicat, la justice a traité le dossier pour en arriver à admettre les « mensonges » de la direction et « l’abus de travail précaire ». Elle condamne le groupe à 3,5 millions d’indemnités et l’obligation de faire signer plusieurs CDD en CDI.
| Press Link | La Tribune : Sanofi abuse-t-il des contrats précaires ?
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