La « Voix du Nord » supprime 25% de ses effectifs.

Une chute des exemplaires papiers pousserait le journal à miser plus sur le numérique.

MÉDIAS. La « Voix du Nord » a du mal à se sortir de la chute des ventes. De plus en plus connectés, les lecteurs se tournent vers les médias numériques. Plus faciles, accessibles et (généralement ou partiellement) gratuits, la presse lue sur ordinateur, tablette ou smartphone, tire ses revenus de la publicité et des contenus payants. Il faut ajouter que, comme toute la presse française, la « Voix du Nord » bénéficie d’aides de la part du gouvernement. Jusqu’en 2010, l’aide allouée était de 4,7 millions d’euros pour descendre de presque moitié (2,6 millions) deux ans plus tard.

Les gestionnaires du quotidien, qui paraît dans le Nord de la France et détenu par le groupe belge « Rossel », disent ne pas avoir d’autres choix.

Sur les 710 personnes qui travaillent aujourd’hui pour le journal, 178 postes devraient être supprimés via des départs volontaires et des retraites (pas de licenciements secs, selon la direction). Soit une baisse de 25% de l’effectif actuel. Tout semble avoir été fait pour que cet amaigrissement des emploies se passe le mieux possible. Les syndicats analysent en ce moment le plan proposé par la direction.


| Press Link | Le Soir : 178 emplois seraient menacés à la Voix du Nord.