PLANÈTE HUILE DE PALME : LE SCANDALE
Documentaire de la « Radio Télévision Suisse » et un « YouTubeur » ; « J’ai vu le scandale de l’huile de palme ».
Document qui fait référence dans les dossiers et reportages qui ont été réalisés à ce sujet. Dans le métier, certains voient déjà dans ce documentaire l’un des meilleurs de l’année. Avec plus de 1 millions de vues sur « YouTube », et quelques 15.000 commentaires, ce reportage ne passe pas inaperçu.
Alarmant ? Non. Plus que ça !
Quand on dit de quelque chose que c’est « alarmant », on peut se dire que le terme qui inclue le mot « alarme » veut dire que c’est une alerte. Celle-ci dit « attention » et laisse sous-entendre que si cela doit attirer notre attention, c’est que ce n’est pas encore fichu. Hors, dans la vidéo qui suit (en bas du sujet), on peut quand même imaginer que, oui, c’est totalement foutu.
Ce documentaire est la rencontre entre un YouTuber, « LE GRAND JD », et Bernard Genier qui avait réalisé un sujet sur l’huile de palme il y a 17 ans. Aujourd’hui, ils constatent l’évolution. Et c’est pour le moins catastrophique.
Mais c’est quoi déjà cette huile ?
L’huile de palme est une huile végétale issue du palmier à huile. Les fruits de cet arbre sont récoltés par grappes. Le palmier à huile, arbre tropical, pousse dans les régions proches de l’équateur. Principalement en Indonésie et en Malaisie, producteurs à hauteur de 85%.
Ses avantages : Pour les consommateurs que nous sommes, l’huile de palme n’a aucun intérêt. Par contre, pour les producteurs c’est extrêmement rentable. Le palmier produit plus et prend moins de place que les autres sources d’huile. Sans compter que pour planter les palmiers, il faut abattre les arbres. Du bois revendu facilement et à bon prix. Ainsi rien n’est perdu. Le « nettoyage » des zones où sont plantés les palmiers et parfaitement rentabilisé.
Il y en a vraiment partout ?
Oui. Partout, ou presque. Pâtes à tartiner, biscuits, gels douche, dentifrices, … Mais le plus gros de la production (80%) est pour le domaine alimentaire. Pour le reste, c’est essentiellement des cosmétiques.
Un palmier à huile produirait quelques 40 kilos d’huile par an et on estime que chacun d’entre nous consomme un de ces arbres en huile de palme tous les ans. Nous avons donc tous notre palmier à huile quelque part …
L’huile tue la nature, les animaux ?
Oui. La fabrication de l’huile de palme demande des milliers de tonnes de palmiers à huile. On a donc coupé les arbres des forêts pour en commercialiser le bois avant de ne planter que des arbres qui permettent de faire de l’huile grâce aux fruits qu’ils produisent.
Il faut ajouter que l’on utilise des pesticides pour rendre ces énormes plantations « propres ». Pas de mauvaises herbes et donc pas de diversités dans les plantes. C’est une volonté des producteurs pour rendre le plus accessibles possibles les chemins pour les récoltes.
Qui dit homogénéité des arbres dit un bouleversement de la biodiversité et des espèces qui, jadis, y vivaient. Dans le documentaire, on explique qu’en Malaisie, il ne reste plus que 5% de forêt vierge.
Publié par « LE GRAND JD »..
EN VIDÉO « J’AI VU LE SCANDALE DE L’HUILE DE PALME »..