Ségolène Royal était sur « France Inter » pour se défendre des accusations d’une enquête de « Radio France ».
Ségolène Royal est mise en cause pour l’utilisation d’argent publique à des fins personnelles. Chose qu’elle réfute et qui l’a poussé à se rendre à « France Inter » pour répondre aux questions de Léa Salamé. La rédaction de la radio contre-attaque.
DANS LA POLÉMIQUE
« Radio France » a publié une « enquête sur les moyens publics du Quai d’Orsay utilisés par Ségolène Royal ».
Il s’agit en fait de la mise en cause de la femme politique dans son rôle d’ambassadrice chargée des pôles. Une mission qu’elle prendrait à la légère et dont les fonds alloués lui seraient utiles pour ses dépenses personnelles.
Cette enquête montre que « son cabinet participe à des inaugurations en province, à la promotion de ses livres ou au fonctionnement de sa fondation ». On serait donc loin du financement qui est à l’origine loué à sa fonction d’ambassadrice.
SUJET DÉLICAT
Autant dire que l’article de « Radio France » est un boulet pour Ségolène Royal. En ces temps de « crises », le sujet passe mal. D’autres politiques ont déjà du payer leurs excès, avoués ou non, sur ce type de comportement.
Il faut dire que la femme politique a été très floue. Malgré ses tentatives, elle n’a pas été en mesure d’apporter de véritables explications. Alors qu’elle voulait prendre la parole pour éclairer les français, elle donne le sentiment de les enfumer.
POUR SE DÉFENDRE
Pas d’autre choix pour Royal que de se présenter devant les français pour s’expliquer. Elle l’a fait sur « France Inter » en répondant à une Léa Salamé qui avait clairement pris le parti de défendre ses collègues.
De plus, ses réponses n’ont pas convaincus la plupart des journalistes. D’autant que dans ses déclarations, madame Royal a attaqué la profession en parlant notamment de délation.
Se défendre en attaquant, ce n’est jamais une bonne option contre les médias.
LA RÉPONSE A LA RÉPONSE
Après les « éclaircissements » de Ségolène Royal, « France Inter » donne ses propres réponses. Et ce n’est pas à l’avantage de l’ex-femme de François Hollande.
Point par point, les journalistes précisent et accuse la femme politique de mentir. « Libération » y met aussi son grain de sel en publiant ; « Top 4 des arguments moisis de Ségolène Royal contre France Inter ».
La guerre est ouverte.
Ségolène Royal : « Je ne vais pas aux réunions où la France n’a pas la parole » …
C’était une belle bêtise d’aller sur le groupe « FRANCE INTER » pour se défendre. Elle devait bien se douter que Salamé (que j’adore) allait prendre partie pour ses collègues. Les choses auraient été un poil différentes sur des ondes concurrentes.
Je la sent honnête Ségo. Mais je me plante tout le temps sur les gens …
Pas facile de faire confiance aux politique de métier. Et Royal en est l’exemple type.