MONDE SITUATION DE VIOL
Une victime de viol qui n’oppose pas de résistance physique ou verbale n’est pas une victime de viol.
Suite à une affaire en Espagne qui s’est produite en 2016, où la victime a été draguée par un garçon qui a « invité » ses copains à profiter de la jeune fille, il est utile de comprendre le mécanisme qui fait que l’esprit quitte le corps, l’espace d’un moment, sous une grande tension qui fait que le physique abandonne.
VIOLENCE
Il est obligatoire d’y avoir de la violence ou de l’intimidation (claire) pour qu’un acte sexuel soit considéré comme un viol ? La justice espagnole le pense. Elle n’a pas retenu les accusations de viol sur 5 hommes (que l’on a appelé « la meute ») qui ont abusé d’une jeune fille de 18 ans. Les juges ont retenu l’accusation pour « abus sexuels ». Ce qui, juridiquement, est très différent au niveau de la sanction pénale.
Les faits de l’histoire.
Lors d’une soirée (fêtes de San Fermin), la victime tombe sous le charme d’un jeune homme. Autour de lui, il y a un groupe d’amis. Elle dit avoir pas mal bu ce soir là. Sans vraiment comprendre comment, elle dit s’être retrouvée coincée. Chacun à leur tour, il profite de la jeune fille une partie de la nuit. Ils ont filmé leurs ébats. Dans cette vidéo (que les auteurs ont posté sur Internet), on ne voit pas la victime se débattre. Elle n’oppose pas de résistance physique ou verbale. Pour autant, elle ne semble pas « active » dans les actes.
Ce sur quoi la défense des accusés s’est reposée, c’est justement le fait que la victime n’a pas montré de signes clairs qui prouveraient qu’elle ne voulait pas des relations sexuelles. C’est ainsi que les juges ont parlé « d’abus » (9 ans de prison) et pas de viol (plus de 20 ans de prison).
ESPRIT
Il n’est pas rare que les victimes de viol parlent de cette « sortie du corps ». Quand elles sentent que plus rien n’est possible pour s’échapper et/ou que la force manque, c’est l’abandon. Ce phénomène peut aussi être subit par des personnes qui connaissent des traumatismes importants qui les confronte directement à la mort, par exemple.
Face à cela, le corps réagit pour s’en défendre. En quelque sorte, le cerveau anesthésie le corps. Rendant la douleur et la situation plus supportable. La victime a le sentiment de ne plus l’être. Elle a le sentiment de voir la scène de l’extérieur, sans en faire partie.
La justice a un mal fou à juger.
Pas facile pour les juges. Comment savoir si la « victime » a pris part à une relation sexuelle consentie qu’elle regrette ensuite ou si elle est victime d’un viol ? S’il n’y a pas de refus verbal ou physique, les juges sont dans le flou le plus total. D’où de long procès et des questionnements à n’en plus finir. Pour se sortir de ces dossiers compliqués, il n’y a que l’aveu de l’auteur qui peut aboutir à un verdict certain.
Publié par « Brut »..
EN VIDEO « Le verdict du procès de « la meute » indigne l’Espagne »..
Incroyable cette histoire. Se laisser faire quand on est face de plusieurs gars c’est pas prendre son pied. C’est quoi ces juges ?
A vrai dire, ça dépend. Ce n’est pas parce qu’il y a plusieurs mecs avec une fille que c’est un viol. Des « chaudasses » existent. Je remet pas ici en cause le viol de cette espagnole. Juste que des plans à plusieurs peuvent être parfaitement consentis.
Moi ce que j’ai pas compris c’est que les juges disent qu’il y a eu agression sexuelle mais réfutent le viol. C’est quoi la différence finalement ?