↘ MONDE / LA MODE DU DOUBLE ATTENTAT POUR « L’ETI » ?


  MONDE    ÉTAT TERRORISTE ISLAMIQUE   ligne-noir

L’ETI fait un attentat, attend l’arrivée des secours, des autorités et des journaliste puis déclenche une autre bombe.

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Il va falloir être (encore plus) prudent. A Kaboul, ce 30 avril 2018, l’État Terroriste Islamique serait à la base d’un attentat suicide. Après l’arrivée des secours et reporters, un second kamikaze enclenche sa bombe au même endroit. Bilan : Plus de 25 morts et près de 40 blessés.


VICTIMES

En opérant ainsi, le but est de faire le plus de victimes possibles. Mais pas seulement. Il s’agit de viser les secours (médecins, ambulanciers, …) et les autorités (police, armée, …). Les journalistes et reporters sont aussi au centre des « attentions » de « l’ETI ». Dans cet attentat à Kaboul (Afghanistan), le second kamikaze a activé sa bombe au milieu des reporters de presse. Selon des témoins, il transportait une caméra vidéo. Sans doute pour passer inaperçu.

De ce que l’on sait, le premier attentat aurait fait 4 morts (tous des civils). C’est le second qui a été le plus meurtrier, portant le bilan à plus de 25 morts. Ce n’est pas la première fois que ce mode opératoire, que l’on appel « double attentat », est utilisé par les groupes terroristes.

Sécurisation de la zone impossible.

Après un attentat, il est impossible de réaliser une véritable sécurisation. Il y a des blessés qu’il faut secourir. On ne peut pas perdre de temps pour mettre en place un périmètre de sécurité. C’est la vie des victimes qui prime.

C’est pourquoi il est difficile de se protéger d’un second attentat perpétré au même endroit. Des personnes courent dans tous les sens. Ils sont policiers, soldats, ambulanciers, journalistes, photographes, caméramans, … Tout ce petit monde se bousculent, qui pour sauver des vies, qui pour informer le monde de l’horreur qui se joue.

SOLUTION

La seule solution possible est de faire en sorte d’écarter toutes personnes qui n’a rien à faire dans la zone de l’attaque. Mais comment faire ? C’est la panique, aussi dans les rangs des secours. Comment expliquer que l’on perd un temps précieux à contrôler chaque personne qui est proche de l’endroit d’un attentat ? Sans compter que, même si le second attentat ne se produit pas précisément à l’endroit du premier, il peut faire de nombreuses victimes aux abords, là où les gens se regroupent.

Le rôle des citoyens qui interviennent.

Des citoyens peuvent être d’une aide extraordinaire dans les premières minutes d’un attentat. Ils peuvent secourir les victimes, les maintenir éveillés, aider les secours officiels. Comment empêcher les gens d’intervenir par instinct ? Un acte humain qui ne peut être contrôlé et qui permet à quiconque de se rendre sur le lieu d’un attentat. Malheureusement, parmi eux, parfois, se glisse un second terroriste qui va emmener avec lui et vers la mort d’autres personnes.

KABOUL

Capitale et la plus grande ville d’Afghanistan, Kaboul est le centre des nombreuses attaques. Chaque année, le nombre de mort se compte par centaines. Cette ville est parmi les plus dangereuses du monde. Hommes, femmes, enfants ; les bombes et les kamikazes qui les portent ne font pas la distinction. En toile de fond, la présence de l’armée américaine dans le pays. Les revendications se jouent au ping-pong. Parfois les talibans, parfois l’État Terroriste Islamique. Les morts tombent tantôt du côté chiite, tantôt du côté sunnite.

Étrangers souvent visés par les attaques.

Si ce sont souvent les civils qui payent de leur vie, les étrangers sur place sont souvent visés. L’armée (américaine surtout) mais aussi les autorités locales et les journalistes sont des cibles. Autrefois, le gilet par balles avec écrit « PRESS » était une protection. Aujourd’hui, cela veut dire « cible ».

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  Publié par « FRANCE 24 »..
  EN VIDEO    « Double attentat-suicide à Kaboul : au moins 25 morts dont un photographe de l’AFP »..

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