🔻 BORNE NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE DE LA FRANCE …


Élisabeth Borne nommée Première Ministre : Il n’y aura eu que « L’Huma » pour lui taper dessus si vite.


La presse a été plutôt sympa avec Borne. Sauf « L’Huma », qui a rappelé qu’elle a une idée du social discutable, tout en appelant à voter NUPES pour la faire dégager par Mélenchon.


A l’annonce de sa nomination, les avis sont autant partagés que sobres (voir ennuyeux à mourir) dans la presse. Tous s’accordent toutefois sur le fait que de voir une femme prendre ce poste donne un peu de fraîcheur.

Rappelons que ce n’est que la seconde femme Première Ministre en France. De mai 1991 à avril 1992, c’est Édith Cresson, sous François Mitterrand, qui avait fait le job.


DANS LA PRESSE

Il y a du bon et du moins bon dans les ministères dont Borne a eu la charge sous Macron. A savoir ; les Transports, la Transition Écologique et le Travail. Un parcours en dents de scie qui n’a pas inspiré la plupart des journalistes.

On peut se demander si la retenue des « coups » ne vient pas du fait qu’elle est une femme. Pour ne pas être accusé de sexisme, la presse a joué profil bas. Pas de vagues. Pour le moment …


JUGEMENT POLITIQUE

Au final, il n’y a eu que « L’Humanité » pour oser taper sur Borne aussi tôt.

Le journal nous rappelle qu’elle est la base de la réforme de l’assurance-chômage et celle de la SNCF. « Elle incarne la continuité d’un quinquennat très à droite », ajoute Florent LE DU (journaliste).

Absolument rien de neuf donc. Borne est une femme. Fera-t-elle du meilleur boulot pour autant niveau social ? Non, affirme déjà le quotidien.


A FOND LA NUPES

Les têtes changent mais pas la politique. Seul échappatoire, un vote massif pour la NUPES de Jean-Luc Mélenchon. Depuis l’aventure de l’union des Gauches, « L’Humanité » ne manque pas une occasion pour en faire la promotion.

C’est Mélenchon qui incarne les idées du penchant politique. Borne, même en étant une ex proche des socialistes, n’est pas à la hauteur des enjeux. Elle vient du gouvernement Macron. Et donc, du camp ennemi.