🔻 MARTINEZ : LES GRÈVES CONTINUENT …


Pour Philippe Martinez, non seulement rien ne change mais il y a « embrouille ».


Tout est ouvert mais toutes les portes son fermées. Si on est pas d’accord avec le gouvernement on a que le droit de la fermer. C’est ce qu’a dit Philippe Martinez à Jean-Jacques Bourdin.


Bourdin, qui semble parfois le ménager, est un des journalistes à qui le syndicaliste accepte de parler face à face. On peut même affirmer que les deux hommes s’apprécient. C’est ce qui donne au patron de la CGT la dose de confiance nécessaire pour être à l’aise.

Vue du côté spectateurs, ce n’est pas plus mal. En étant un poil moins agressif qu’à l’habitude, Bourdin offre un temps de parole qui est souvent bien utilisé par le syndicaliste.

Bloquer les raffineries.

Dans le genre « blocage », on est bel et bien dedans. Le syndicaliste insiste ; le gouvernement ne bouge pas ses lignes. Du coup, il y a de la tension entre les gens. Plus les grèves dureront, plus cette tension sera importante.

Dans cette (folle) ambiance, Martinez confirme qu’il a demandé une grève dans la plupart des raffineries du pays. Une bonne façon de « faire chier tout le monde », diront certains.

Mais s’il vise les raffineries, c’est qu’il sait que, sans carburant, c’est l’arrêt du pays. Un moyen de pression qu’il compte utiliser pour faire plier l’exécutif.


Philippe Martinez face à Jean-Jacques Bourdin en direct …