MÉDIAS BASHING
« Gilets jaunes » sur les médias : Des ennemis des peuples et des démocraties.
Les « gilets jaunes » ont mis le doigt sur ce qui a toujours existé : La haine des médias. Parfois proches des acteurs du pouvoir, les journalistes et les patrons de presse seront toujours soupçonnés d’être des porte-voix du pouvoir, mettant en retrait le sens même de leur travail. |
RIEN DE NEUF
Les « gilets jaunes » ont fait savoir que les médias n’étaient pas leurs amis. En fait, ils ne sont les amis de personne.
On peut tout mettre en doute. Et, dans ce jeu des possibilités, la presse tient un rôle de choix. Elle dicte les opinions, commentent des « faits » et montre ce qu’elle tient à souligner.
De mèche, les médias ? Parfois. Qui peut affirmer le contraire ? On sait que les journalistes peuvent être proches de certaines personnalités. Ils peuvent flirter avec l’une ou l’autre idée partagée par les politiques. C’est le plus difficile dans ce métier ; être impartial, faisait abstraction de ses propres opinions.
Les « gilets jaunes » n’ont pas le monopole de la critique. En prenant pour cible « BFM Tv » ou « France Info », ces français en colères apportent tout au plus une pierre à l’édifice des doutes soulevés envers la confiance que l’ont peut avoir sur ceux qui nous informes.
Il est légitime d’avoir ce type de doutes. Les points de vues se fracasses et l’image destinée à argumenter peut être tronquée. Les questions des journalistes peuvent paraitre orientées, leurs commentaires aussi. De quoi enflammer les esprits des « gilets jaunes » qui ne comprennent pas que les journalistes ne jouent pas la rôle de « support technique ».
DROIT DE SAVOIR
Quelque soit la critique, les médias ont le devoir d’informer. C’est la base minimum du métier.
Directs coupés (au moins 2 fois sur « France Télévisions »), mensonges (des pavés qui manquent au sol que l’on aurait lancé sur les policiers alors que la voirie était tout simplement en travaux), tentatives d’illégitimités du mouvement, … C’est parfois volontaire. Parfois non. Le boulot des chaînes infos est tendu. Avec la concurrence qu’elles se livrent, la rapidité est source de bourdes.
Les médias sont accusés de se concentrer sur les violences. Mais ce n’est pas de la manipulation ; c’est un argument de vente. Des femmes et des hommes qui marchent dans le calme n’ont aucun intérêt médiatique. Les chaînes infos ont besoin de flammes, de bris de verre, de confrontation avec la police pour être regardés.
Les chaînes d’informations continues ont battu leur record d’audience durant le mois de décembre 2018. C’est grâce aux manifestations et aux violences qui en ont découlé. Sans cette agressivité de la révolte (même si elle est à mettre aux faits des « casseurs »), jamais les français ne se seraient autant intéressés aux « gilets jaunes ».
Publié par « Le Pixel Mort »..
EN VIDEO « [ZAP] MANIPULATION MÉDIATIQUE – Gilets Jaunes (UnderZap #9) »..
Le succès des gilets jaunes tient aux médias.
Ils peuvent les critiquer (et la critique est toujours une bonne chose quand cela se fait dans le calme) mais ils ne peuvent pas cracher dans la soupe sans faire le tri entre les « bons » et les « mauvais » médias.
De la même façon qu’on ne peut pas mettre les « gilets jaunes » qui dérapent (violences, propos racistes, …) dans le même sacs que les autres, honnêtes français qui demandent plus d’argent pour vivre mieux.
Il faut dire que certains médias abusent. Contre quelqu’un qui vous dit qu’il a faim, qu’il n’a pas de cadeaux à mettre sous le sapin pour les gosses ou qu’il n’est pas allé au ciné depuis 2012 … on peut faire les commentaires que l’on veut, il est impossible de trouver une parade pour le discréditer. C’est tout le problème. Les médias ouvrent des débats sur un sujet qui n’en n’a pas besoin. Ce dont il a besoin, ce sont des actes.
Les jourlaneux seraient des menteurs ? Pas possible …
Selon moi, le soucis réside dans le fait que les journalistes que l’on voit à l’écran sont des « élites » à 3.000 euros par mois minimum. Ce n’est pas le cas des autres personnes du métier que l’on ne voit pratiquement jamais en dehors des reportages en extérieurs (et qui touchent moins de 1.500 euros/mois). Ceux-là ne peuvent être que des gilets jaunes.
– RV –
Je suis plutôt d’accord. Sur les ronds-points ou en manifestations, les journalistes que l’on voit sont pour beaucoup des personnes qui s’identifient aux « gilets jaunes ». C’est moins le cas sur les plateaux.