MEDIAS GILETS JAUNES
La presse a fait la distinction entre « gilets jaunes » et « casseurs ».
Violences à Paris, et dans certaines villes en Belgique : La presse a été parfaite dans la distinction qu’elle a fait entre les « gilets jaunes » et les « casseurs », venus pour jouer la confrontation avec les forces de l’ordre. L’opinion publique – favorable au mouvement – y est aussi pour beaucoup. |
TOUS UNIS, PAS POURRIS
Pas un média sérieux n’a pris le risque de mélanger les manifestants pacifiques et « les autres ».
Que ce soient les chaînes infos ou les journaux papiers et télévisés, tous ont mis une ligne séparatrice à gros traits entre les mouvements. Le mélange des genres n’est pas de mise.
Pour la presse française, les violences qui ont eu lieu ce samedi 24 novembre à Paris ne sont pas l’œuvre des « gilets jaunes », qu’ils ont suivis toute la semaine en région. Ce n’était pas du tout les mêmes gens, insiste la presse.
L’Extrême Droite visée par la presse, qui suit le constat des autorités repris par le gouvernement.
Tous les journalistes, même les plus à Droite, confirment que les personnes qui ont cassé, dégradé et attaqué les forces de l’ordre ne sont pas des « gilets jaunes ». Pas le moindre rapport entre eux dans les revendications ou la façon de mener les actions.
La presse accuse des sections de l’Extrême Droite d’être à la base des violences. Ils se seraient infiltrés dans le mouvements parisiens, faisant fuir les véritables « gilets jaunes » qui sont restés en retraits.
OPINIONS DE MASSE
L’opinion reste favorables au mouvement des « gilets jaunes ». Cela pèse aussi sur les discours journalistiques.
A hauteur de 75% (environ), les citoyens français soutiennent les « gilets jaunes ». La presse suit le mouvement. Elle ne veut pas être confrontée à l’opinion des français. Tant que les chiffres seront ainsi, peu de chance de voir la presse fusiller le mouvement.
Cela veut dire aussi que si les positions s’inversent, la presse pourrait suivre. Tout dépend de l’opinion globale des français. Mais pour l’heure, et malgré les violences, la tendance est que les citoyens français ont parfaitement fait la différence entre gens violents et gens pas contents.
Le risque d’être rejeté des points de rassemblements ou de blocages pour les journalistes.
Au cœur des points de rassemblements, ce sont les « gilets jaunes » qui dictent leurs lois. Les manifestants sont intervenus à plusieurs reprises pour dézinguer une transmission en direct. Certains professionnels de la presse sont aussi la cible d’injures.
« BFM Tv » en a fait les frais. Jugés comme un média aux bottes du pouvoir, plusieurs heurts ont eu lieu contre cette chaîne info en particulier.
Pour faire leur travail, les journalistes marchent donc sur des œufs. Le mensonge ne passera pas et sera immédiatement puni par les « gilets jaunes ». Force au peuple – notamment grâce aux réseaux sociaux qui ne permettent pas aux médias des arrangements avec la vérité ou des approximations.
Publié par « 333ludo »..
EN VIDEO « Gilets jaunes » ce que les médias ne montrent pas ! »..