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Wauquiez n’est pas un leader. Toujours rien de convainquant à « droite ».

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Chez « Les Répiblicains », ça ne colle pas. Laurent Wauquiez n’arrive pas à s’imposer du côté droit de l’échiquier politique. A « gauche », Mélenchon est clairement le chef de l’opposition. Mais le « PS » est à la traine, comme « LR ».

NO LEADER

Avec Wauquiez, la « droite » ne s’y retrouve pas. Le politique n’est pas ce que l’on attendait d’un rassembleur. Il divise plus qu’il ne réuni. Dans une formation politique, ce n’est pas de cette manière que l’on avance.

Invisibles dans les médias.

« Les Républicains » existent toujours. Mais à défaut de ne pas passer pour des dinosaures disparus, ils sont quasi invisibles.

Ce n’est pas faute d’être invité, ici ou là, sur les chaînes infos notamment. Sauf que le discours ne perce pas (positivement) les tympans. Des discours insipides, plus qu’inaudibles, pour, finalement, ne laisser aucune trace de leur passage. C’est ce goût – ni sucré, ni salé – qui reste après les interventions des commandants de Wauquiez.

Pour porter une voix, il faut des oreilles prêtent à entendre. Et ce n’est pas le cas. Nombreux français ne se retrouvent pas dans les paroles de cette « droite » qui apparait comme ayant perdu son âme.

La faute à Wauquiez.

Outre le fait qu’il ne rassemble pas, Wauquiez est de ces politiques qui ont une langue de bois dur. Et ce n’est pas ses « écarts » de langage, enregistrés à son insu – « France 24 » -, qui lui donne un ton qui pourrait être entendu.

L’homme politique manque visiblement de charisme. Une chose que les « Républicains », qui ont voté pour lui lors des élections internes du parti, n’ont peut-être pas bien jaugé. Le fait est que Laurent Wauquiez dit la même chose que la « gauche » et, ce qui lui est surtout reproché, de l’extrême droite. Des arguments repris au « RN », parfois par pincées et parfois à la louche, pour essayer de récupérer ceux qui sont partis d’une « droite » modérée vers une « droite » extrême. Une erreur tactique, peut-être. Wauquiez a tout intérêt à fidéliser ses partisans avant de chercher à gratter des électeurs ailleurs.

Autre phénomène que l’on remarque ; Wauquiez mise beaucoup sur le fait qu’il est plus de la campagne que de la capitale. Une chose qu’il met souvent en avant. Là non plus, ça ne prend pas. Sans doute parce que l’homme n’est pas convainquant. Lorsqu’il est chaussé de bottes pour marcher dans la boue, personne n’y croit. Il n’a pas l’image qu’il faut pour ce type d’exercice. On est à mille lieux d’un José Bové par exemple – aucun rapport entre les deux hommes, si ce n’est que Bové savait porter des bottes …

CA ROULE A GAUCHE

A l’inverse de Wauquiez, tout roule à « gauche ». Mélenchon, mais aussi d’autres noms de « La France Insoumise », se font entendre à grand fracas.

« LFI » reste « l’opposition ».

Tout n’est pas tranquille à « gauche ». Mélenchon a ouvert des brèches où ses opposants, et notamment les députés « LREM », se sont engouffrés. Toujours « victime » de la caricature, Mélenchon peut faire peur. La révolution, ce n’est pas ce que les citoyens français attendent d’un politique. Pas pour l’instant en tout cas.

Néanmoins, pour ce qui est de représenter l’opposition, l’homme politique fait mouche. Ses députés, bien choisis, savent eux-aussi « porter la bonne parole ». On pense à Alexis Corbière, Adrien Quatennens, Clémentine Autain, Éric Coquerel, François Ruffin ou Danièle Obono. Ces noms sont connus des français. Mais qui est capable de citer plus de 5 députés dans les rangs des « LR » ?

Macron pas au top.

En toile de fond d’une force tranquille, Emmanuel Macron, choix des français aux dernières élections, perd des plumes dans les sondages de satisfaction – « Avec 31% de satisfaits, Macron fait pire que Hollande à la même époque » ; « BFM TV ».

C’est l’occasion pour les oppositions de prendre le dessus. Sauf que « Les Républicains » n’y arrivent pas. Tout le bénéfice en revient à « LFI ».

C’est tout le drame politique de la « droite ». Macron à un premier genoux à terre. Il ne manque que quelques coups de bâtons pour qu’il pose le second. Alors que la proie semble facile, « Les Républicains » ne trouvent toujours pas les (mots) clés pour se faire entendre.

Et au « PS » alors ?

Pour ce qui est de la « gauche » plus « centrale » représentée par la « Parti Socialiste », elle est dans la même situation que Wauquiez. Olivier Faure, premier secrétaire du « PS », n’a pas plus de succès. Lui non plus n’est pas entendu par les français. Ceux-ci semblent bouder autant le parti que l’homme qui est à sa tête. « LR » et « PS » sont ainsi dans la même misère politique.

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  Publié par « L’Emission politique »..
  EN VIDEO    « L’Emission politique avec Laurent Wauquiez – le 25 janvier 2018 (France 2) »..

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