🔻 MONDE / ISRAEL : AHED TAMINI LIBRE APRÈS 8 MOIS DE PRISON …


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Israël : Ahed Tamimi, 17 ans, et sa mère ont été libérés après 8 mois de prison.

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En décembre 2017, la jeune fille, 16 ans au moment des faits, et sa cousine avaient donné des coups de pied, de poing et des gifles à deux soldats israéliens appuyés sur un muret, dans la cour de leur maison dans un village palestinien occupé par Israël.

EN IMAGES

Les images ont fait le tour du monde. Elles avaient été filmées par sa mère et diffusée en direct sur Internet. Les soldats, sous les coups de l’adolescente et de sa cousine (qui, elle, ne sera pas condamnée), savaient qu’ils étaient filmés. Ils n’osent pas riposter. Ils reculent et finissent par partir. Aucune arrestation à cet instant.

C’est plus tard que la jeune fille et sa mère seront arrêtées et condamnées à 8 mois de prison en mars de l’année suivante. Ce qui aura provoqué un tollé en Palestine et dans le monde. Plusieurs organisations internationales ont dénoncé une condamnation disproportionnée.

Le fait que la jeune fille ne porte aucun signe religieux (long cheveux blonds bouclés et vêtements « européens »), lui a donné une voix médiatique mondiale qui n’aurait pas été identique si elle avait été voilée, explique plusieurs observateurs. C’est l’effet de l’image véhiculée.

Protections des organisations internationales.

Grâce aux grands bruits que les images ont provoqué dans le monde, des organisations liées aux Droits Humains ont gardé un œil sur les conditions de détentions de la fille et sa mère. A Londres, des campagnes importantes demandant sa libération ont été réalisées.

Mère et fille ont été toutes deux libérées le 29 juillet 2017. Israël ayant tenté de brouiller les pistes sur l’endroit de leur libération pour éviter les mouvements de foule.

Un portrait géant de l’adolescente a été peint sur le mur de séparation construit par Israël en Cisjordanie. C’est un artiste italien qui est l’auteur de cette œuvre.

Les Organisations Non Gouvernementales profitent de l’effet médiatique pour préciser que des centaines d’enfants sont toujours emprisonnés en Israël. La plupart du temps, pour les mêmes raisons que Ahed Tamimi. Certains pour jets de pierres, d’autres pour avoir participé « de manière violente » à des manifestations.

UNE « PESTE »

La famille de Ahed Tamimi est connue pour sa lutte contre l’occupation. Son cousin en a fait physiquement les frais, blessé à la tête par une balle en caoutchouc tirée par un soldat israélien qui aurait pu lui coûter la vie. Courageuse pour les uns, haineuse pour les autres, l’adolescente est devenu une figure importante en Palestine.

En résistance, depuis son plus jeune âge.

Bien avant son arrestation, et malgré son jeune âge, elle s’était déjà affichée comme « militante – activiste ». Trois mois avant son arrestation, elle participe à une conférence intitulée « Le rôle des femmes dans la résistance populaire palestinienne », au Parlement européen.

Dés l’âge de 11 ans, elle devient une figure emblématique de la lutte palestinienne. Ahed a été biberonnée à la lutte. Toute jeune, elle avait déjà fait parler d’elle en s’opposant aux soldats. Ce qui a fait dire aux israéliens que ce qui s’est produit en décembre 2017 tenait plus de la mise en scène que d’un acte de rébellion spontané. Ce qui est probablement le cas. Mais les militants s’en défendent. Ils disent être dans l’obligation d’agir ainsi pour éveiller les internationaux sur ce qui se joue en Palestine.

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  Publié par « L’Effet Papillon »..
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