FRANCE POLITIQUE 
Alexandre Benalla : Une « affaire d’été » plus qu’une « affaire d’État » ?
| Alexandre Benalla est toujours au centre des attentions. Dans ses déclarations à « TF1 », l’homme avoue une faute. Mais il rejette un dérapage et encore moins un « pétage de plombs ». La nouvelle vidéo de « Libé » sème le trouble. |
C’EST FLOU
A cette heure, les dernières informations connues sont une nouvelle vidéo publiée par « Libération » et qui laisserait entendre que Benalla a joué au policier toute la journée (alors qu’il était à la manifestation du 01 mai en tant qu’observateur).
Cette dernière vidéo détruit l’axe de défense selon lequel il serait intervenu d’instinct, pour venir en aide aux policiers. En couplant la vidéo et les déclarations des témoins, on s’aperçoit que Benalla était déjà intervenu plus tôt dans la journée. Policier, un rêve de gosse que Benalla aurait joué le temps de quelques heures.
Ce n’est pas la faute de l’Élysée.
Avant la sortie de cette nouvelle vidéo de « Libé », l’homme est passé sur « TF1 », après une interview dans « Le Monde ». Une façon de détourner l’attention sur lui et non sur l’Élysée qu’il tente de protéger.
En citant son avocat qui parlerait d’une « affaire d’été » et pas du tout d’une « affaire d’État », Alexandre Benalla veut surtout faire passer le message selon lequel Emmanuel Macron n’est responsable de rien. Même si ce dernier soutien pourtant le contraire. Rappelons que le Président a dit avoir commis une erreur et assumer la pleine responsabilité de cette affaire.
DÉFENSE
A l’inverse de Macron, il n’assume rien d’autre qu’une « grosse bêtise ». Il estime ne pas s’être mis hors la loi et ne pas avoir eu un comportement répréhensible. Il affirme ne pas avoir porté de coups. Il demande à ce que la vidéo soit bien analysée pour que l’on voit que ce qu’il essaye de faire est de maitriser des individus (même maladroitement) mais certainement pas de les frapper. Au mieux, il parle de « gestes vigoureux ».
Une vidéo qu’on lui aurait remis.
Sur ce qui a « officiellement » justifié son licenciement (un élément de l’enquête auquel il a eu accès sans en avoir le droit – à savoir la vidéo où on le voit « maitriser » des manifestants montrant que ceux-ci avaient jetés de projectiles sur la police avant son intervention), il affirme que c’est un policier qui lui a remis pour qu’il puisse se défendre des accusations portées contre lui.
Un « police » pour être identifié.
Pour le port du brassard « police », il explique que ce sont des policiers qui lui ont remis pour qu’il puisse être identifié. Ce que plusieurs journalistes confirment. Certains portent eux aussi ce brassard lors de manifestations. Cela n’entre pas dans la cadre de la loi. Le port d’un signe laissant croire qu’une personne fait partie des forces de l’ordre alors que ce n’est pas le cas reste interdit. Disons que c’est une sorte « d’arrangement pratique ».
EN COURS
Les auditions parlementaires et sénatoriales sont toujours en cours. Même si les choses semblent se compliquer pour les députés de l’opposition (ils dénoncent un « blocage » des membres de « La République En Marche » sur les personnes à auditionner), pas question de tirer des conclusions sérieuses pour l’instant. On attend.
Il faut aussi laisser le temps pour l’enquête judiciaire contre Alexandre Benalla. Elle est en cours, elle aussi, avec un aboutissement qui n’est pas prévu avant plusieurs semaines.
Publié par « Magic Business Nice Life TV »..
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