Quotas des joueurs étrangers et un plafond des salaires. La Chine bouscule les règles.
MONDE. Innovatrice la Chine ? Avec les nouvelles règles imposées, difficile de dire le contraire. On tranche dans le vif. Les salaires et les montants des transferts se retrouvent collés à des plafonds. Les autorités estiment qu’il ne faut pas abuser des sommes astronomiques. Il faut que cela reste « décent ». Une requête très entendue aussi en Europe mais qu’aucune Fédération n’a jamais eu le courage (ou la volonté) d’appliquer.
Limite des étrangers par club. La majorité doit rester chinoise. Une décision pas commune.
La Chine ne veut pas de clubs avec une majorité d’étrangers pour se donner plus de chance de victoire. Non pas que les chinois ne savent pas jouer au foot, mais ils sont tout de même, dans l’ensemble, un cran en dessous. Pour limiter les dérives, et ne plus avoir que des européens sur les terrains, la Chine a fixé à trois le nombre d’étrangers sur le terrain et par club. Une façon de ne pas faire des matchs chinois des rencontres entre des équipes qui n’auront plus rien à voir avec les « couleurs » nationales. Une initiative vivement applaudie par certains clubs (surtout ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir de bons joueurs étrangers), mais surtout les joueurs et les supporters.
| Press Link | Libération : Foot: Chine, (déjà) la fin d’un Eldorado?
Moins cons que les autres les chinois
Dans le même temps, ils achètent Carlos Tevez pour 37,5 millions par an. Limite des étrangers peut-être mais au niveau des salaires ou des transferts j’ai un doute.
Au passage, les chinois seraient près à claquer sur la table plusieurs centaines de millions pour un Ronaldo ou un Messi. Mais ce sera sans doute en fin de carrière.
La Chine a le fric. Beaucoup de fric. A partir de là, le pays peut devenir une grande nation du foot. Ce qui n’a rien de scandaleux. Une bonne équipe avec de bons joueurs ça se payent.