Le gouvernement et 17 banques vont mettre de l’argent frais dans « William Saurin ».
FRANCE. 50 millions ; C’est ce qu’il faudrait pour sauver « William Saurin » de la liquidation. L’État français va déposer 12 millions sur la table. Les banques suivent en injectant le reste. Une action de plus pour François Hollande que l’on semble apprécier de plus en plus à l’approche de son départ de l’Élysée. Sans son intervention, aucune banque ne serait venue au secours des conserves.
Des comptes truqués par l’ancienne propriétaire, Monique Piffaut, décédée en novembre dernier.
L’entreprise est dans la tourmente depuis le décès de son ancienne propriétaire. A sa mort, le repreneur a fait un « audit » des comptes de la société. C’est ainsi qu’il s’est aperçu que les chiffres annoncés étaient faux. Des comptes truqués qui mettent en péril le travail de 3.000 personnes. Pour s’en sortir, « William Saurin » a besoin d’argent frais. C’est ce qu’a proposé le gouvernement et les 17 banques qui se joignent à l’État. L’objectif est d’éviter de laisser filer l’entreprise aux mais des « vautours » de l’économie qui s’empresseront de tout démanteler.
Press Link : Sauvetage à haut risque pour William Saurin.