Philippot fait des « Patriotes » un parti politique. On l’attendait, c’est fait.
Jusque là un mouvement, « Les Patriotes » deviennent une véritable formation (ou parti) politique. Ça change tout pour Florian Philippot, qui en est le président. Désormais, il est un concurrent pour le « Front National ».
Si Philippot n’est pas un « bleu » dans la politique, il n’a jamais été « le chef ». Cette fois, c’est fait. Il est le président de ce qui était un mouvement, aujourd’hui un parti politique, « Les Patriotes ». A lui de donner ses directives, comme Marine Le Pen au « FN », pour déterminer un chemin politique et publique aux idées qui seront défendues. Pour autant, il dit ne pas vouloir d’un parti politique traditionnel. Il tient à son titre de mouvement, même si juridiquement nous parlons bien d’un parti.
CONCURRENTS DIRECTS
Florian Philippot ne vient pas de nul part. Il a passé des années au « Front ». On connait ses projets dans les grandes lignes et ses discordent avec son ancien parti. Néanmoins, il y a des points de convergences. Ce sont ces points qui pourraient pousser certains électeurs du « FN » d’être partagés entre les deux formations politiques.
Les déçus de Marine Le Pen pourraient en effet s’y retrouver. Plus « clean » que le « FN », Philippot a moins cette image du raciste de base, qui existe encore au sein du « Front ». Cela devrait le servir pour attirer ceux qui pensent à la France avant tout le reste sans avoir aucune haine envers les autres.
MENACES DU « FN »
C’était peut-être le cas avant que « Les Patriotes » ne deviennent un parti, mais cette fois c’est officiel. Si des adhérents au « Front National » sont aussi dans les rangs de Philippot, ils doivent faire un choix. C’est le « FN » ou « Les Patriotes ». Pour ceux qui ne se décident pas, le parti d’extrême droite fera le choix pour eux ; ce sera la « radiation immédiate ».
Chacun va faire sa route de son côté. Philippot dit avoir 3.000 adhérents pour son parti. Il en espere bien plus. Il va faire ce qu’il faut pour cela. Tour des villes de France, présence médiatique, … S’il se refuse encore à taper sur Marine Le Pen, il n’est pas aussi précautionneux avec le « FN » qui, selon lui, est perdu.
4.000.
C’est plus 3.000 mais 4.000 adhérents aujourd’hui. Ca change rien sauf pour les tunes qu’il empoche à chaque adhésion.