Il ne s’agit pas de pouvoir avoir un diplôme pour élever son enfant mais en obtenir un après s’être occupé de son bambin.
En premier lieux, dissiper le malentendu autour de la proposition.
Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes en France, a ouvert le débat sur une proposition qui vise à donner un diplôme aux parents. Mais l’idée de donner un « CAP – petite enfance » aurait été mal compris. C’est ce que nous avons pu voir en lisant les commentaires de plusieurs Internautes sur le sujet. Du coup, quelques lignes pour éclairer tout le monde.
Le projet de Marlène Schiappa est de donner un diplôme aux parents, et aux femmes surtout, qui ont passé du temps pour élever leurs enfants. Le dit diplôme s’apparente à un « CAP – petite enfance ». En d’autres termes, ces femmes obtiendraient un diplôme qui leur permet de garder les enfants des autres grâce à leur propre expérience. Ce qui revient à dire que tous parents a les capacités nécessaires pour faire du « baby-sitting ».
Le malentendu était d’avoir un diplôme pour être parents.
La Secrétaire ne veut pas que les jeunes parents aient un diplôme pour pouvoir être officiellement jugés aptes à élever leurs propres enfants. Bien qu’il semble que cette idée précise puisse être bien accueillie, ce n’est pas du tout le sujet. Il est question de donner un diplôme, à des femmes qui n’en n’ont parfois aucun, pour ouvrir les quelques portes des chambres cloisonnées de l’emploie. Ainsi, le simple fait d’être mère permettrait de pouvoir remplir un « CV » avec ce « CAP ».
Maintenant que le malentendu est dissipé ; les critiques.
Cette proposition, une fois bien comprise donc, soulève certaines critiques. Car si une femme, devenue mère, a eu à sa charge le fait de s’occuper des enfants, il ne faut pas oublier qu’il s’agit des siens et pas de ceux des autres. Pour les associations compétentes dans ce domaine, c’est totalement différent. Dans le cas des parents, il y a un lien qui n’existe pas du tout quand il s’agit de la garde d’enfants qui ne jouissent pas de ce lien. En clair, de « bons » parents ne font pas de bons « baby-sitters ».
Autre point soulevé par la critique : Être parents ne signifie pas que l’on est « bon » dans ce domaine. Si on dit souvent qu’il n’y pas ni bons ni mauvais parents, il faut avouer que certains s’en sortent mieux que d’autres. Une question de patience et de psychologie, sans doute. Hors, avec la proposition de la Secrétaire d’État, on ne fait pas la distinction entre les parents qui savent gérer toutes les situations et les autres. Pour résumer, une personne qui change une ampoule n’est pas électricien pour autant. C’est ce sur quoi porte les principales critiques.