L’australienne tuée par un policier à Minneapolis continue de faire écho aux USA, en Australie et dans le monde.
C’est elle qui avait appelé la police …
Le 15 juillet dernier, Justine Damond, australienne d’origine, avait appelé la police pour une agression qui semblait avoir lieu dans la rue où elle résidait. A l’arrivée des policiers, c’est elle qui se fera abattre par l’un d’eux. Un « gros bruit » se serait produit alors qu’elle s’approchait de la voiture de police qui venait d’arriver. Le policier a sorti son arme et tiré sur la femme de 40 ans.
Une bavure, encore une. La chef de la police limogée.
A l’annonce de cette (nouvelle) bavure, les citoyens américains, comme australiens, ont clairement fait connaitre leur ras-le-bol de cette « police tueuse » américaine. De manifestations en contestations publiques et politiques, la maire de la ville de Minneapolis a pris la décision de virer la chef de la police, en vacances au moment des faits. Selon la politique, Betsy Hodges, cette affaire s’ajouterait aux diverses plaintes des habitants de la ville contre la patronne des services de police.
Pas de changement en profondeur pour autant.
Cette sale histoire s’ajoute aux nombreuses bavures policières. Un cas de plus, qui, même s’il se solde par une sanction, ne changera rien à ce qui se passe dans le pays. Policiers à crans, violence toujours plus armée, stresse permanent des forces de l’ordre sans parler du recrutement des agents qui laissent parfois passer de véritables « cowboys » dans ses rangs. Il faudra plus qu’une chef de la police au chômage pour changer la donne. Malheureusement, ce n’est pas Donald Trump qui risque de prendre le problème à bras le corps.
La chef de la police virée … OK
Une question me vient tout de même : Le policier pour le moins nerveux qui a tiré et tuer cette australienne, quand est-il ? Il a été viré lui aussi ?