Le gouvernement Macron contre-attaque. Le Général de Villiers serait le mauvais dans l’histoire.
La démission du Général comme un missile sur l’Élysée.
Après les discutions entre le Général de Villiers et le gouvernement français, le militaire, laissant passer le 14 juillet, aura mis une bombe entre les mains de la classe politique dominante. En donnant sa démission, il accable le Président Macron, cible de toutes les critiques de l’opposition politique, de quelques « pions » de son camp, et de quelques médias.
Macron est accusé de jouer un peu trop au « chef » (bien qu’il soit chef des armées de par la constitution française). Plus qu’un prince, un roi ; Emmanuel Macron se voit assis sur le trône et pense pouvoir y faire ce qu’il veut. Une « faute grave » estime ses opposants. Ce n’est pas un roi mais un président. Selon eux, il serait utile qu’il s’en souvienne.
« Tuer » médiatiquement de Villiers : La mission politique.
Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, n’y va pas par le dos de la cuillère. Le Général porterait toute la responsabilité de cette situation. Il aurait usé de sa position pour faire pression et mettre en scène sa démission. Pour Castaner, de Villiers a été « déloyal ». Ce serait notamment le cas via la communication du Général.
Castaner ajoute que la réunion qui a mis à jour les divergences budgétaires ne seraient en rien la cause de la démission du Général. Il semblerait donc que le porte-parole de Macron sait mieux que celui qui donne sa démission pourquoi il l’a donné … C’est ri-di-cule …
Jamais un Général des armées ne s’est exprimé via un « blog ».
Pour le gouvernement, de Villiers a commit des fautes de communications. Jamais un aussi haut gradé ne se serait épanché ainsi sur Internet, via un « blog », précise Castaner. C’est pas faux. On demande à un homme de ce rang de ne jamais s’exprimer en public sur des sujets sensibles. Et on comprend largement pourquoi. On parle ici de l’armée pas du Ministère de la Faune et Floor. Sauf que de Villiers n’a pas « jasé » sur des sujets militaires mais bien sur un désaccord de budget alloué à son armée. Surtout que s’exprimer via Internet est plutôt à la mode. A-t-on jamais vu un Président de la République faire ses déclarations officielles via « Tweeter » ?