MACRON NE SE DÉFEND PLUS. LES MÉDIAS LE FONT POUR LUI.


Les intervenants des médias qui défendent Macron contre toutes attaques.



Du jamais vu dans le « copinage » entre la presse et la présidence.

La dernière sortie de route d’Emmanuel Macron consiste à dire qu’il y a des gens qui réussissent et d’autres qui « ne sont rien ». A cette occasion, on a pu se rendre compte une nouvelles fois des prises de positions, pour ne pas dire des prises de becs, entre certains médias, intervenants ou consultants. Les uns en dénonçant le « mauvaise phrase », les autres disant que ceux qui accusent n’ont rien compris.

Là où, à une époque, la presse aurait été unanime pour dire que les mots ont été pour le moins mal choisis, certains prennent farouchement la défense du Président dans une levée de boucliers comme rarement vue. Pour ces « avocats » de Macron, soit la phrase a été sortie de son contexte, soit les « gens » sont trop idiots pour la comprendre.

Des « macronistes » qui ne se cachent même plus.

Qu’ils soient journalistes ou consultants, les personnes qui donnent le ton aux médias affichent clairement leurs positions. Si cela était plus sournoisement fait pendant la campagne, plus rien ne semble les retenir aujourd’hui. La question est de savoir si on parle ici de journalisme ou de complaisance.

Sur CNews ; on attaque la « France Insoumise » au profit du Président, sur BFMtv ; on excuse la petite phrase « sortie de son contexte », sur LCI ; on nie l’absence de contenu dans la campagne de communication du Président. Au bout d’un moment, on a du mal à ne pas voir que les médias n’ont jamais été aussi sympathiques avec un Président, voir un simple homme politique en fonction.

Analyse de la petite phrase « qui ne sont rien ».

Pour tenter de bien comprendre, je me suis retapée tout le discours, en entier, d’Emmanuel Macron. En toute objectivité, rien dans ce discours n’excuse le fait qu’il puisse dire qu’il existe « des gens qui ne sont rien ». A un moment, j’ai même ré-écouté cette phrase à plusieurs reprises en me disant que, peut-être, il avait dit « des gens qui ne FONT rien ». Ce qui aurait été moins agressif, à mon sens, comme propos.

Pour ce qui est de ceux qui disent que dans sa bouche ces mots on un autre sens que celui qu’on lui prête ; je rappel que le Président n’a pas eu cette phrase dans un cadre restreint, avec des personnes qui auraient été bénies des Dieux pour comprendre le sens de ses mots. Il s’adressait aux français. A tous les français.

Pour autant, je ne crois pas que cette sortie malheureuse justifie qu’on tranche la tête du roi. C’est avant tout une erreur de communication. Ce que je ne saisis pas c’est comment on peut prendre le parti de dire que ce sont les « gens » qui n’ont pas compris.