FRANCE. Personne ne peut croire que Marine Le Pen ne fera pas le ménage dans les « clans » journalistiques.
Il y a de nombreuses questions à se poser avec le Front National au pouvoir. La sortie de l’Euro en est une. L’autre concerne les étrangers sur le sol français. On peut aussi parler des différentes mesures qui se concentrent sur le national et qui exclu la mondialisation dans laquelle nous sommes tous.
Mais une des mesures, qui ne figure pas dans le programme, c’est de remettre de l’ordre dans la presse. Marine Le Pen a déjà commencé à le faire. Elle choisi les équipes de presse qui sont autorisées à la suivre dans ses déplacements. Chose qui, habituellement, ne se fait pas. Car chaque accréditation refusée implique d’expliquer un minimum pourquoi un titre de presse a été choisi et pas l’autre. Fait souligné par un groupe de journalistes et d’organes de presse, comme l’AFP.
Le pouvoir de la presse doit être réduit à celui de « rapporteur ».
La remise en cause des enquêtes est au centre dans changements que l’on devine. On aurait du mal, au FN, avec les pratiques qui consistent à utiliser des caméras cachées, des micros dissimulés ou des écoutes téléphoniques. On peut y voir un protectionnisme de la part du parti, car souvent visé par ce type de journalisme, et jamais en sa faveur. En fait, le FN aimerait revenir à la presse de « rapports de communiqués » et bannir toutes formes d’investigations.
Le « hic », c’est que, dans une démocratie, le devoir d’informer implique des méthodes plus fines pour dévoiler des faits. Ces dernières années, on a vu en France des affaires nauséabondes émergées grâce au travail des journalistes dit d’investigations. Sans ces enquêtes, et les témoins qui passent plus facilement par la presse que par la justice, plusieurs grosses affaires n’auraient jamais vues le jour.
Le contre-pouvoir doit être contrôlé pour être inutile.
Il est à rappeler aussi que la presse est un contre-pouvoir. Elle est là pour démontrer que certains politiques mentent, que toutes la lumière n’a pas été faite dans certains affaires, que les annonces officielles ne sont pas complètes, que la manipulation existe, … Comme Trump aux États-Unis, Marine Le Pen ne semble pas très ouverte aux critiques de cette presse, peu complaisante avec le pouvoir ou la justice. Plutôt que de tenter de composer avec elle, le Front National devrait demandé des changements, comme le choix des titres qui ont le droit d’être présents lors des conférences de presse ou les sorties gouvernementales officielles. C’est exactement ce que fait Donald Trump en ce moment dans son pays.
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Ça doit faire deux ans que j’ai laissé tomber la presse traditionnelle. C’est fou mais j’ai survécu 😉
Wow Thierry, t’es mon héros !