MORT D’UNE JOURNALISTE EN RUSSIE …


Victoria Roshchyna, morte en Russie.


La journaliste ukrainienne Victoria Roshchyna, 27 ans, avait été arrêtée par Moscou en territoires ukrainiens occupés en aout 2023.


Alors qu’elle était emprisonnée depuis 2023, elle serait décédée « lors de son transfert vers une prison du sud de la Russie », rapporte le journal français « Le Parisien ».

Environ 25 journalistes ukrainiens sont actuellement en captivité en Russie.

C’est malheureusement le lot possible de tous les journalistes, hommes et femmes de la presse et des médias, qui sont dans une zone de guerre ou de conflit.

Avec une bonne dose de bol, c’est la captivité dans de « bonnes conditions ». Les mauvaises conditions, voir la torture, viennent ensuite pour ceux qui ont moins de chance.

Et puis il y a les journalistes qui tombent, sous le feu et dans le sang, par des balles que l’on dit « perdues » … qui ne sont vraisemblablement pas « perdues » pour tout le monde.

Reste ceux qu’il est préférable d’éliminer. La plume dans le cœur ou qu’on laisse mourir quelque part dans un coin. Misant sur l’oubli de tous les soutiens des premiers jours, le temps passant étant à l’avantage des bourreaux.


A 27 ans, on ne meurt pas comme ça ! Comment ne pas avoir de doutes ?

On sait comment les russes sont « au petit soin » avec leurs prisonniers en tous genres.

A 27 ans, Roshchyna n’avait aucun problème de santé connu, que l’on sache (même si elle était emprisonnée depuis mi-2023 dans des conditions que l’on connait peu).

Et si Moscou parle d’un transfert (lors duquel elle serait décédée) en vue d’une libération sous forme d’échange de « prisonniers », c’est un peu gros. Morte alors qu’elle devait être libérée … Vraiment un manque de veine incroyable …

Une demande « d’enquête » pour rien et qui n’aura jamais lieu …

Kiev et RSF disent vouloir une enquête. Qui peut imaginer que les russes perdront leur temps pour faire la lumière sur ce décès et, en plus, donner un rapport transparent à Kiev et à la communauté internationale ?

Les russes diront ce qu’ils veulent pour justifier la mort de la journaliste si les demandes sont insistantes et font trop de vagues (ce qui est loin d’être certain).