Un militant écolo qui n’a pas eu froid aux yeux pour interpeller Emmanuel Macron.
« Je suis là pour vous dire qu’on n’arrêtera pas, parce qu’on n’en peut plus de demander gentiment. Entendez-ça, sinon ça va être terrible » …
Il avait bien fait de se lever ce jour là, Macron. Il serait passer à côté d’une belle prise de tête sinon.
Au salon de l’agriculture, où le Président est en balade, il s’est fait interpeller par un militant écolo qui lui explique que puisque être « gentil » ne suffit pas, ce sera « terrible ».
Le militant exprime une frustration. Lui et d’autres sont à bout de nerfs et ne sont pas écoutés.
Plus loin que leurs seules paroles, Macron n’écoute pas les scientifiques qui disent que nous allons droit dans le mur.
Dans la tête de ce militant, comme sans doute dans toutes les autres, le Président ne prend la mesure de ce qui se passe au niveau du climat.
A cause d’Emmanuel Macron, des dirigeants et des industriels, nous finirons tous par sucer des cailloux dans quelques dizaines d’années.
Le militant n’a pas laisser Macron lui répondre. L’enfumage n’a donc pas pu avoir lieu.
Ses réponses, on les connait, vagues et sans aucune ambition.
Ce militant a été malin. Il n’a pas écouté le baratin habituel des politiques au pouvoir.
En ne laissant pas Macron lui répondre, il exprime son message sans passer par la case enfumage. C’est de l’excellente communication.
Cette séquence donne une scène intéressante. On arrive à entendre dans la pensée profonde de Macron un « casse-toi pauvre con » que son prédécesseur Sarko avait lui exprimé clairement.
Les communicants du Président devront corriger le tir. L’image est ici très mauvaise pour Emmanuel Macron. Celui d’un politique qu’on entend plus et qu’on ne veut plus entendre.