Hanounna rappelle à Louis Boyard qu’il a été payé par Bolloré ; « On ne mord pas la main qui nourrit ».
Pour défendre Bolloré, Hanouna s’est déchaîné avec un torrent d’insultes en tous genres contre Boyard (LFI). Le fond se discute. La forme a été catastrophique.
Les discutions portaient sur le bateau « Ocean Viking » et les quelques 230 migrants débarqués en France (qui s’est bien fait baiser par l’Italie qui lui a refilé le « paquet »).
Louis Boyard a glissé vers un autre sujet. Il a voulu faire passer un message sur « C8 ». Mais en critiquant le patron de la chaîne, il a mis en colère Cyril Hanouna, salarié et pote du grand patron.
Selon Boyard, Vincent Bolloré participe à l’appauvrissement de la France mais aussi de l’Afrique (on parle de déforestation). Le milliardaire est l’une des cinq plus grandes fortunes françaises. De base, donc, « l’Insoumis » l’a en horreur.
Ce que souligne Cyril Hanouna, c’est que Louis Boyard a été salarié pour le patron de « C8 » en tant que chroniqueur. C’est grâce à Bolloré qu’il a bouffé tout un temps.
« On ne mord pas la main qui nourrit » a dit Hanouna, dans la brouillard des mots qui fusaient lors du « clash ».
Un aveux qui explique pourquoi il devait intervenir en ne laissant pas filer la critique contre Vincent Bolloré. Un « conseil » de la production, qui, dit-on, lui a été transmis via son oreillette.
On ne balance pas le patron. On mange tous dans la main de quelqu’un. Si ce n’est pas le patron c’est le client. L’indépendance financière n’est la vie que de quelques uns.
Autrement, nous appelons cela des « lanceurs d’alerte ». Ils existent et fond bien d’exister. Il est possible que Louis Boyard aie voulu jouer ce rôle. Ou, moins probable néanmoins, qu’il aie cru que sa critique allait passer crème.
En intervenant de la sorte, Hanouna a coupé court au débat qui aurait pu avoir lieu. C’est une tactique. Tous les communicants connaissent ce « tour de magie » pour détourner l’attention.
Une polémique qui se dégonfle assez vite quand on regarde la séquence en entier.
Cette histoire méritait vraiment de faire la « une » de tous les potins mondains ? (ce compris « Libé » ou « Le Parisien » …).
Dans le genre « clash », on a vu beaucoup plus violent. Et sur le fond et sur la forme. Il faut être sacrément prude pour tomber de sa chaise au visionnage de la séquence.
Quand au départ de Louis Boyard, qui a quitté le plateau, c’est pas le premier et ce ne sera pas le dernier dans « TPMP ». Pas de quoi s’arrêter sérieusement sur cette scène donc.
Ce sont les mots de Cyril Hanouna qui ont tout embrasé.
«T’es une merde», «tocard», «espèce d’abruti», «je m’en bats les couilles que tu sois député», «qu’est-ce que tu viens foutre ici ?», «tu fais ton métier grâce à moi», «tout le monde te trouve ridicule», «t’es un naze» …
* Retranscription ci-dessus faite par « Libération » (Jacques Pezet).
Quand on croit que c’est le député « LFI » Boyard qui a fait polémique, on se trompe. C’est bien l’animateur vedette de « C8 », sa réaction et ses propos, qui ont tout déclenché.
Il a accusé le politique de vouloir fait « un coup d’éclat » mais c’est lui qui l’a créé. C’est la façon dont Hanouna a réagit qui a fait monté la sauce.
Depuis cette intervention, l’animateur est au centre des débats. Sur les réseaux sociaux, certains le défendent quand d’autres le démontent.
La presse et les médias ne sont pas en restes. La plupart ne l’aiment pas. Il vulgarise trop l’information en faisant un spectacle « pour divertir les gens ». Il n’y aura que « C-News » – groupe Bolloré – pour être plus « gentil » avec l’animateur.
MP.
Message de Hanouna sur Twitter ;
« Mes chéris je suis entier, loyal, sincère, et je serais tjs moi-même à l antenne. Je suis sanguin et vrai comme certains politiques. La seule chose que je regrette c de l avoir insulté c pas un bon exemple. Pour le reste je ne regrette rien et je défendrais tjs mes amis. Je vs ❤️ »
J’aime pas cette expression « On ne mord pas la main qui nous nourrit ».
Si un patron paye un salaire c’est qu’on apporte une plus valu qui est intéressante pour lui. C’est donc un échange pas un du.