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Éric Zemmour et Marine Le Pen doivent s’entendre pour gagner, réaffirme Robert Ménard.
En divisant la Droite très à Droite, le journaliste et la femme politique pourraient louper le coche une nouvelle fois s’ils ne s’entendent pas.
Le maire de Béziers ne cesse de le dire. Même s’il est trop tôt aujourd’hui, Zemmour et Le Pen doivent faire cause commune à quelques semaines des présidentielles.
Selon le co-fondateur de « Reporters sans frontières » c’est la condition unique pour arriver au pouvoir.
Le mariage est obligatoire entre Marine et Éric. Sans ce mariage, pas de victoire.
L’un et l’autre disent « la même chose à 80% ». Ménard (qui pense tout de même que les propositions de Marine Le Pen sont plus réalistes) leur demande de « faire attention à ne pas exclure leur camp du second tour ».
Le maire ajoute qu’il n’est pas d’accord sur tous les sujets, que ce soit de Zemmour ou Le Pen. Mais les deux sont dans son camp. Et Ménard veut la victoire de son camp.
Avec ce que Zemmour a apporté dans le débat publique, plus des deux tiers des français seraient en phase avec les constats. La prochaine présidentielle est une chance qu’il ne faut pas laisser passer.
Le pouvoir d’achat reste le sujet principal des français. Mais la sécurité n’est pas loin.
Pour l’instant, les français se fichent des présidentielles. Il est trop tôt. Mais il faut être attentif aux sujets qui sont au centre des préoccupations. Pouvoir d’achat et sécurité restent les thèmes essentiels.
En fait, ces sujets lourds ne changent jamais. Pour les français, la « vie de tous les jours » dépend de ces deux facteurs.
Marine Le Pen pour l’économie, Eric Zemmour pour la sécurité.
Zemmour est très porté sur la sécurité (qu’il lie toujours à l’immigration). Le discours est entendu par un certain nombre de français. Par rapport à Le Pen, sur cette question, il est plus dur et, visiblement, c’est ce qui lui donne une telle écoute.
Sur le pouvoir d’achat, c’est Le Pen qui serait plus audible. Elle a un programme plus abouti. Et même si elle s’est plantée à plusieurs reprises sur les questions économiques, Zemmour n’est pas encore assez crédible et clair dans ses propositions pour faire de l’ombre à la patronne du « Rassemblement National » dans ce domaine.
On aurait donc une ministre de l’économie et un ministre de l’intérieur … mais qui pour être président(e) ?