L’avocat Juan Branco s’explique sur l’affaire Griveaux et Piotr Pavlenski. Apolline de Malherbe agressive et mauvaise.
Apolline de Malherbe a tapé fort pour faire chuter Branco. Peine perdue, l’avocat ne s’est pas démonté. Ce n’est pourtant pas faute de s’être donnée beaucoup de mal. Au point d’avoir choqué des téléspectateurs.
Piotr Pavlenski est au centre de la polémique sur Benjamin Griveaux, qui a jeté l’éponge après une vidéo à caractère sexuelle dévoilée.
Selon Branco, il est empêché d’être l’avocat de Pavlenski pour des motifs qui restent floues selon lui. C’est son opinion, que ne semble pas partager par la journaliste.
Mais ce n’est pas ce fait qui ressort de l’interview d’Apolline de Malherbe. La journaliste, qui paraît avoir mangé du lion avant qu’elle ne soit à l’antenne, n’a pas donné le sentiment d’avoir cherché à comprendre le fond de l’affaire.
Pire encore, et à plusieurs reprises, elle accuse et fait des allusions qui ressemblent à s’en méprendre à de la diffamation. C’était plus que limite.
CSA SAISI
Juan Branco a signalé cette interview « accusatrice » au CSA. Des internautes, choqués par ce qu’ils ont vu, auraient fait la même chose.
Le fait est qu’un représentant du gouvernement aurait pu être moins agressif que de Malherbe. D’où la confusion de ce moment médiatique qui laisse à chacun le loisir de se poser cette question : pour qui roule Apolline de Malherbe ? La recherche de la vérité ? La course après le buzz ? Le gouvernement ?
BFM MUET
Pour l’heure, « BFM Tv » est aux abonnés absents pour répondre à la presse sur cet épisode et le travail de sa journaliste. Un silence lourd qui sent le pourrissement, le temps que les choses se tassent.
REPROCHE SUR LES AVOCATS
Apolline de Malherbe voit quelque chose d’étrange dans le fait qu’un client demande conseil à son avocat avant de commettre un acte pouvant être délictueux.
Il est assez fou, pour ceux qui ont déjà côtoyé des avocats, de pouvoir mettre en porte-à-faux le droit et le devoir de conseil d’un avocat envers son client. Toutes les personnes qui sont limites avec la loi (citons « GreenPeace » en exemple) passe par un avocat pour juger des conséquences des actes. Ça ne choquait personne jusque là, sauf Apolline de Malherbe.
BRANCO, LE CHEF
Autre fait marquant de l’interview, Apolline de Malherbe accuse, avec un « on se demande … », Juan Branco de tirer les ficelles dans la divulgation de la vidéo qui a obligé Benjamin Griveaux à se mettre en retrait politiquement, et plus précisément de sa campagne pour la mairie de Paris qu’il a abandonné.
On est limite dans un cas type de diffamation avec ce type de sous-entendu. Surtout que la journaliste balance cette « vacherie » en toute fin d’interview sans donner à Branco l’occasion de répondre alors qu’elle dit qu’il serait de surcroit « un manipulateur ». Ce n’est plus du journalisme, c’est une guillotine.
APPOLINE A L’ATTAQUE
Catastrophique. Il n’y a pas d’autres mots. On a déjà vu Apolline de Malherbe plutôt virulente dans ses interviews. Cette fois, elle s’est surpassée, et plus que de raison.
Juan Branco face à Apolline de Malherbe en direct …