Belle percée de l’Extrême Droite en Espagne. Elle double ses voix alors que personne n’a vu ce vent tourner (aussi fort).
Comme dans toute l’Europe, l’Espagne a son lot d’électeurs qui penchent sérieusement à Droite. Un vote contestataire, encore un, sur fond de crise de la Catalogne. Les espagnols devront ainsi compter sur les extrémistes pour gouverner au Parlement.
PAS VU VENIR
Outre les problèmes politiques de gouvernance par une majorité auxquels sont confrontés les espagnoles, on s’attardera sur les ailes qui poussent dans le dos des extrémistes de ce pays.
Pour les dernières élections du 10 novembre 2019, « Vox », parti créé en 2013, double le nombre de ses voix et devient un interlocuteur important en étant le troisième parti d’Espagne.
Une situation que les prévisions (médias ou sondages de toutes mouvances) n’avaient pas identifié à sa juste valeur.
Si on savait que la Droite allait faire un beau score, personne n’avait imaginé une telle percée politique.
CONTRE LES MIGRANTS
Le parti ne cache pas sa volonté de changement franc, dans la lignée de ce que l’on connait des extrêmes de Droite.
A sa tête, Santiago Abascal, un ancien de Parti Populaire. Il n’a pas spécialement mauvaise réputation même s’il est très conservateur et franquiste.
« Vox » est contre les indépendantistes qui veulent la liberté de la Catalogne et contre l’immigration, fond de commerce de ce type de parti.
« Vox » se distingue aussi par sa complaisance à l’égard du dictateur Franco. Il prône des valeurs traditionnelles, chères aux anciens.
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