FRANCE GILETS JAUNES 
En reculant après les violences, Macron donne la recette d’une contestation réussie.
| « Trop peu et trop tard » ; On a entendu mille fois ce constat à la réponse politique du gouvernement. Force est de constater que c’est une faute majeure du Président de la République qui motive les violences. |
VOIE SANS ISSUE
On peut voir dans les débats un fossé entre les politiques de la majorité et les préoccupations des français.
Alors que le gouvernement dit savoir parfaitement ce que vivent les français de cette classe moyenne et pauvre, il aura fallu, non pas les manifestations, mais bien les violences pour qu’il réagisse.
Le soucis est que les français ont bien compris que ce sont ces violences qui ont fait bouger les choses – annulation de la taxe carburant entre autres. C’est bien pour cela que les « gilets jaunes », leurs représentants ou l’opposition politique peine à condamner les violences. Sans elles, Emmanuel Macron et ses ministres seraient toujours sur la position de départ qui disait de « garder le cap ».
Il faut reconnaitre que c’est la peur qui gagnent les rangs de la majorité présidentielle. C’est cette même peur qui a fait changer d’avis le gouvernement. Alors que les politiques de la majorité appellent au calme, ils ont donné un très mauvais signal. Ils se rendent compte, trop tard, qu’il sont au bord de quelque chose qui pourrait tous les faire politiquement « sauter », y compris le Président Macron lui-même.
BONNE RECETTE
En lâchant du leste après les violences à Paris, Macron donne la recette pour que la contestation soit entendue.
La principale erreur d’Emmanuel Macron est d’avoir cru que le mouvement des « gilets jaunes » allait se disperser aussi vite qu’il a émergée. En laissant pourrir cette situation, il a fait gonfler les revendications et à pousser les colères à ses limites. Et en reculant sur ses mesures maintenant, il donne le signal que la violence paye.
C’est sans doute la plus grosse faute de ce gouvernement, et du Président de la République en particulier. Quoi qu’il arrive maintenant, Macron portera le poids de son manque criant de clairvoyance dans les montées des mécontentements et des grognes citoyennes. Non seulement il n’a rien vu venir, mais il n’a pas apporté la réponse appropriée pouvait satisfaire la majorité des « gilets jaunes ». Double faute.
Publié par « FRANCE 24 »..
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