FRANCE GILETS JAUNES 
« Gilets Jaunes » : Le gouvernement a refusé la « transparence » publique.
| Pour couper court aux rumeurs ; retour sur les raisons pour lesquelles un seul des deux « gilets jaunes » a accepté de discuter avec Édouard Philippe et François de Rugy. Une question de « transparence » pas de « pressions ». |
ÉDOUARD PHILIPPE A REFUSÉ L’UTILISATION D’UN TÉLÉPHONE PORTABLE POUR FILMER LA RÉUNION.
L’un des deux « gilets jaunes » – Jason Herbert – est parti après le refus de la diffusion en direct de la rencontre.
Non, le « gilet jaune » qui est parti ne s’est pas défilé sous la pression des autres manifestants. C’est en amont, avant sa venue, qu’une pression s’est fait sentir. La plupart des « gilets jaunes » refusant la discussion, jugeant que le gouvernement veut gagner du temps et voulant parler directement avec Emmanuel Macron.
De quoi énerver d’ailleurs des politiques comme Marlène Schiappa ; « Matignon n’est pas un self-service et quand on est convié, on s’y rend ». Sauf que les « gilets jaunes » bousculent les convenances depuis des semaines. Les courbettes devant les décideurs politiques ne fait pas partie de leur conception de la République.
CONSULTATION PRIVÉE
Si Jason Herbert est parti, c’est parce qu’Édouard Philippe et François de Rugy ont refusé que la réunion soit diffusée en direct sur les réseaux sociaux, voir la télévision. Un manque de transparence qui s’est soldé par le départ de ce « gilet jaune », laissant le gouvernement devant un seul représentant – qui a tenu à rester anonyme.
Pour les manifestants, c’est la preuve – une de plus – que le gouvernement tente d’étouffer le mouvement. Il veut régler le problème sans reculer et en tentant de soudoyer des représentants. « Pourquoi refuser la transmission de la réunion sinon ? » – résume les manifestants sur Internet.
L’un des « gilets jaunes » avait filmé discrètement lors de la première réunion avec le politique.
A la réunion avec de Rugy, un des représentants – Eric Drouet – avait filmé avec son smartphone sans en avertir les politiques en face de lui. C’est en tout cas ce qu’avait affirmé François de Rugy estimant néanmoins que « cela ne pose aucun problème ».
C’est mal passé dans l’opinion. Pas fan de « caméra cachée » visiblement. C’est pourquoi il y a eu, cette fois, clairement cette demande de la part de celui qui a fini par partir devant le refus des politiques qui, cette fois, ne trouvaient pas que « cela ne pose aucun problème ».
Publié par « Brest Buzz »..
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