🔻 SPORT / LA FRANCE SE FICHE DE SAVOIR COMMENT ELLE GAGNE …


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Équipe de France : Le principal c’est de gagner. Si la manière n’y est pas … et bien tant pis.

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Les belges trainent le goût amère de la défaite. Face à la France, qui a battu les « Diables Rouges » 1-0, supporters et joueurs belges parlent d’un « anti-football » qui consiste à tout fermer et perdre un temps fou pour finir par gagner. Pour les français, peu importe la manière. On ne se souviendra que du gagnant.

CRITIQUES

Le soucis c’est que les belges semblent découvrir le foot et ses « tactiques ». Il n’a pourtant échappé à personne que nous parlons de matchs nationaux pour la Coupe du Monde de foot. Pas d’un match amical ou entre « potes » où la beauté du geste pourrait primer sur le résultat.

De l’anti-jeu des français ? Et si c’était justement leur jeu.

Oui, les français ont tout fermé devant leur but après avoir marqué le seul goal du match. Et, oui, ils ont tout fait pour faire perdre un temps précieux aux belges afin qu’ils ne puissent pas revenir à la marque. C’est ça aussi le foot. C’est pas joli à voir et ça ressemble en effet à de l’anti-jeu. Mais dans une compétition aussi importante, toutes les équipes agissent de la sorte.

Manque d’expérience évident des français.

On peut souvent lire que les joueurs français ont, malgré leur jeune âge, beaucoup d’expérience. Mais ce n’est pas le cas dans tous les domaines de jeu. Certes, ils savent perdre du temps, mais la manière n’y est pas. Ils manquent clairement d’expérience pour donner le sentiment de vouloir avancer dans le jeu alors que l’objectif est de bloquer le ballon. C’est tout un art, et les « Bleus » ne l’ont pas acquis.

LA GAGNE

Les belges n’ont pas compris une chose essentielle qui s’est vu très vite dans les rangs de Bleus. L’équipe se fiche totalement de savoir comment elle gagne. Personne, ou presque, ne se souviendra de comment ils y sont arrivés. S’ils gagnent à nouveau la Coupe du Monde, on ne se souviendra que de cela et rien d’autre.

Des français lucides. Plus que les belges.

On peut le regretter, mais les français ont raison. Pour le supporter neutre, cela donne un jeu plutôt « dégueulasse » où l’équipe qui laisse le temps filer donne l’impression de trembler devant l’équipe adverse au point de jouer avec le chrono pour gagner la partie.

Le coup de boule de Zidane dans toutes les têtes.

Les Bleus, par la voix de leur entraîneur, Didier Deschamps, ont bien assimilé qu’il n’y a que la victoire qui compte. Il faut se rappeler du « coup de boule » (ou « coup de tête ») de Zinédine Zidane en 2006. Si Marco Materazzi (Italie) l’a provoqué, c’était bien pour créer un fait de match. Quand on en arrive à ce type de provocation pour déstabiliser l’adversaire, on peut largement se permettre de prendre son temps, sans violences et sans insultes, quitte à flirter avec le sentiment d’anti-jeu.

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  Publié par « Europe 1 »..
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