LES OTAGES POUR PROUVER LA FAMINE ? …


Faut-il croire que le Hamas veut prouver qu’il y a une famine en Palestine ?


Selon Netanyahou, le Hamas veut propager « le mensonge » sur la famine. Mais les centaines d’images qui nous parviennent de Gaza n’appellent pas de « preuves » supplémentaires.


Les vidéos des otages diffusées par le Hamas sont jugées comme des images de « propagandes » par Benyamin Nétanyahou. Il demande à la « Croix Rouge » de « fournir de la nourriture et des médicaments aux otages à Gaza ». Ce à quoi le Hamas « affirme que les otages israéliens ‘n’auront aucun traitement de faveur' ».

Guerre Israël-Hamas : Le Hamas affirme que les otages israéliens « n’auront aucun traitement de faveur » ; « 20 Minutes » …

Le décor est planté. Mais dans cette guerre de communication, le Hamas a-t-il vraiment besoin de montrer des otages en « mauvais états » pour mobiliser autour de la famine ?

Pour Nétanyahou, « le mensonge du Hamas sur la famine se propage dans le monde entier ». D’où son accusation de « propagande ».

Sauf que les images des populations suffisent largement à prouver l’urgence humanitaire. Plusieurs médias ont déjà fait le travail de certifier les images qui nous arrivent pour répondre aux accusations de « fake ».


POURQUOI LE HAMAS A DIFFUSÈ CETTE VIDÉO ? DANS QUEL BUT ?


La diffusion de cette vidéo montrant deux otages n’est pas innocente de la part du Hamas. On doute toutefois qu’il s’agisse de prouver la famine de la population.

Par contre, il serait plutôt question de montrer l’effet de la famine particulièrement sur les otages. Ce qui a été dénoncé – à juste titre – comme une cruauté de la part du groupe terroriste.

Le Hamas y voit sans doute une manière de mettre Israël dans une sale position politique au niveau national et d’enfoncer le clou sur les critiques internationales.

Au final, tout est à regretter. Autant la situation des 20 otages toujours détenus par le Hamas que les morts par famine de la population civile.

C’est pourquoi « Bibi » est très critiqué quand il fait des déclarations sur les otages israéliens sans avoir un mot sur les populations civiles palestiniennes.