Décrédibiliser les images de la famine à Gaza : ça ne fonctionne pas.
Sur les réseaux sociaux, certains tentent de décrédibiliser les images de la famine à Gaza. Sauf que la presse démonte chaque mensonge.
Alors que les images nous parviennent enfin de Gaza, il semble que plusieurs groupes pro-israéliens tentent de faire mentir la réalité des clichés.
Guerre à Gaza : controverse autour des images d’enfants affamés ; « France24 » …
Le but est d’essayer de minimiser le drame qui se joue en Palestine. Une façon de mettre le doute dans la tête des gens, émus pour ce qu’on leur donne à voir depuis plusieurs jours.
Nous citerons des images publiées par « Libération », dont une aillant été utilisée pour la page de couverture du quotidien.
Certains sur « X » ont accusé la rédaction de « Libé » d’utiliser des images d’enfants souffrant de la famine au Yémen. Ce qui était faux.
Un exemple parmi d’autres alors que des rumeurs laissent entendre que la presse utilise l’IA pour générer ces images. Faux, là aussi.
Oui, ces photos d’enfants gazaouis affamés sont bien réelles ; « TF1 » …
Inutile de générer de fausses images. Les vraies images suffisent amplement à montrer l’horreur des ventres creux de Gaza.
Les accusations de désinformations ne sont ainsi fondées sur rien. Rien d’autre que la tentative de manipulation de l’opinion, laissant croire que les médias jouent avec les sentiments pour soulever une indignation.
GUERRE DE COMMUNICATION … AVEC LA PARTICIPATION DU GOUVERNEMENT ?
En plus des propalestiniens qui utilisent les réseaux sociaux, associations et politiques accusent le gouvernement israélien de participer à cette désinformation.
Même si l’origine du premier message de ce type n’est pas connu, il est difficile de croire que l’équipe de Benyamin Netanyahou ne se soit pas engouffré dans cette brèche pour accentuer le nombre de messages.
On peut affirmer sans sourciller que la plupart des photos montrant des populations souffrant de la famine à Gaza sont (hélas) véridiques, certifiées par la presse et les reporters sur place.
Si l’une ou l’autre image peut – sans doute par maladresse – avoir été issue d’un autre contexte, il faut comprendre que la presse n’a aucunement besoin de tricher ou des gratter une image qui n’a rien à voir avec le drame gazaoui.
Les images (photos et vidéos) arrivent par centaines dans les agences de presse. Les médias du monde entier en font le relais et c’est bien ce qu’on leur demande !
Montrer du doigt les médias en les traitant de « menteurs » ne fonctionne pas du tout ici. Trop d’images, de témoignages, de morts …
…