Le rectorat de Versailles sous les critiques : Il menace les parents qui dénoncent les agressions sur leurs enfants.
Menacer les parents est dans l’ordre des choses pour le rectorat de Versailles. Un manque de professionnalisme et de pédagogie incroyable dénoncé de partout.
Après le suicide de Nicolas N., 15 ans à Poissy – récit à relire sur « RTL » -, une famille à nouveau menacée par le rectorat de Versailles après avoir signalé des faits d’attouchements sur leur fille, dénonce le journal « Le Figaro ».
Selon le quotidien, une partie du courrier reçu par la famille ressemble mot pour mot – dans les menaces – à celui envoyé à la famille de Nicolas.
Le rectorat de Versailles aurait pris pour habitude de menacer. Laissant entendre aux parents qu’ils risquent 45.000 euros d’amende et des jours de prison pour dénonciation calomnieuse (ce qui est vrai d’un point de vue juridique).
La question qui se pose est de savoir si c’est la réponse à apporter aux parents qui dénoncent des faits de harcèlement sur des enfants.
Comment on peut retourner la situation est faire de victimes des coupables ?
De l’avis général, on est loin de la bonne réponse à apporter aux parents dans ce type de situation. C’est le moins que l’on puisse en dire.
Le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, est aussi de cet avis. Il est tombé de sa chaise depuis la diffusion du courrier aux parents de Nicolas.
Il semble aussi touché qu’énervé par un manque de pédagogie de la part de ceux qui sont en première ligne sur la question du harcèlement scolaire.
Un sujet pourtant depuis des mois clairement sur la table, faisant suite aux différents drames incluant la mort de plusieurs enfants et adolescents.
Mais à Versailles, on a visiblement pas percuté. Un amateurisme qui fait mal. Non seulement à l’institution, mais surtout aux familles à qui on répond par des menaces.
Le Ministre de l’Education parlait « d’une honte » dans l’affaire de Poissy.
On se rend compte que le rectorat n’en était pas à sa première dérive. Nous serions loin d’un cas isolé du jeune Nicolas.
Gabriel Attal a réagi dans un communiqué en « condamnant fermement les termes utilisés dans la lettre du rectorat », note « Le Figaro ».
Une réunion est prévue dans les prochains jours avec le rectorat de Versailles. Il semble que le harcèlement scolaire n’a pas été bien compris pour les premiers concernés par ces faits.
Charline Avenel, ancienne rectrice de Versailles, la copine d’Emmanuel Macron.
En France, et c’est une exception, c’est le Prédisent de la République qui nome le rectorat. Il couvre les départements du Val-d’Oise, des Yvelines, des Hauts-de-Seine et de l’Essonne, soit la partie Ouest de la région Île-de-France, excluant Paris dans la cas de Versailles.
Pour Versailles, justement, c’est une « bonne amie » d’Emmanuel Macron qui était en poste jusqu’au 13 juillet 2023. Elle a rejoint depuis le secteur privé. Ce qui n’avait pas été du goût des oppositions politiques parlant de « pantouflage ».
« Charline Avenel, une haute fonctionnaire au cœur de multiples tempêtes », écrivait « Paris Match ».
Dans l’affaire Samuel Paty, Avenel avait déjà été mise en cause sans que cela aie donné lieu à des sanctions.
Avec le suicide de Nicolas et le type de réponse apportée, on commence à accuser Macron d’avoir mis en poste une personne incompétente qui, de part ses agissements, est indirectement responsable de plusieurs décès.