Lampedusa : Non, un migrant n’est pas dans la même situation qu’un « pauvre » français.
Il faut être gonflé pour faire la comparaison. Sur « C-News », on la fait sans la moindre indignation.
La confrontation de la pauvreté est une rhétorique que nous avons surtout vu avec nos chers « amis » de « C-News ».
On va encore nous accuser de taper sur cette chaîne infos … Il faut dire qu’elle le mérite !
Selon ces journalistes (qui ne pensent pas mais rapportent ce qu’ils imaginent que les autres pensent … ce qui est bien pratique et bien lâche), on ne peut pas sauver des migrants alors que des français sont dans la misère.
Certains auraient le sentiment d’être abandonnés alors que l’on offre secours à ces gens venus de loin et à qui on ne doit absolument rien.
Un discours de gens « riches ». On donne peu la parole aux « pauvres ».
Un bon discours nationaliste à gros sabots comme savent le faire certains journalistes ou éditorialistes des programmes d’opinions à sens unique.
Des mots entendu par des français qui ne sont pas eux dans la misère mais plutôt bien installés dans leur vie pour la plupart et qui se permettent de penser à la place des autres.
Car il faut bien se rappeler qu’il n’y a pas plus partageurs que ceux qui ont peu.
C’est toujours ceux qui ont le moins qui donnent le plus. Cela s’explique par la connaissance du besoin et de la volonté d’humanité.
Pourquoi les français ne fuient pas sur des bateaux ?
Personne ne peut nier les graves difficultés des français. Certains ne mangent pas à leur faim, ils ont froid et dorment dans les rues. Tout cela existe.
Pourtant, il y a un problème dans ce parallèle créé de toutes pièces pour faire passer des idées de replis sur sois-même.
Si on va au bout de la pauvreté qui s’oppose, pourquoi ne voit-on pas des français sur des bateaux pour aller ailleurs ?
Pourquoi le français ne fuit pas la misère ? Pourquoi ne cherche-t-il pas un monde meilleur sur une autre terre, un autre pays, un autre continent ?
Le français est-il fataliste ? Moins courageux ou plus idiots que ces migrants ?
Les vies n’ont rien de comparable. C’est aussi simple que cela.
La vérité est toute simple : Les français qui sont dans les difficultés ne le sont pas au même niveau que ces migrants.
Mais, étrangement, c’est une chose que l’on ne dit pas assez. On préfère opposer les misères pour expliquer qu’on ne veut pas de ces gens de couleurs, pauvres et sans avenir, qui ne feront que grossir le nombre d’étrangers sur le sol français.