Climat : Il faut attendre que les jeunes soient plus vieux pour que les choses changent (vraiment) ?
Les « adultes » ne mesurent pas l’importance des décisions pour le climat. Seuls les « jeunes » ont cette perspective comme priorité.
Ce sont les adultes de demain qui opéreront les changements qui s’imposent à nous.
Alors que dans les années 60-70 nous avions la libération de la jeunesse et un rapport accru avec la nature chez certains, l’urgence et les alertes ouvrent des consciences tout autrement.
« Pour 40% des jeunes interrogés, le changement climatique et la disparition d’espèces végétales et animales sont les problèmes environnementaux les plus importants », affirme le site « M Ta Terre ».
« 65 % des 18-35 ans considèrent le changement climatique comme une urgence mondiale. Ce chiffre monte à 69 % chez les moins de 18 ans » rapporte « 20 Minutes ».
En comparaison, le chômage ou l’immigration ne dépassent pas la barre des 20% dans les préoccupations des jeunes gens. C’est dire l’importance du sujet.
CHANGEMENT POLITIQUE
Pour que le changement s’opère, il faut des décisions politiques. Rien ne bougera sans ça.
Des noms doivent émerger. Citons la plus connue qui n’est autre que Greta Thunberg en Suède. Mais elle n’est pas la seule.
Au Kenya, Rahmina Paulette Oyugi a quitté l’école pour se consacrer aux questions écologiques. Iris Duquesne fait le job en France ou encore Madelaine Tew aux États-Unis.
On remarquera par ailleurs que ce sont surtout les filles qui s’engagent. Si les jeunes hommes ne sont pas insensibles à ces questions, ils s’exposent visiblement moins.
Politiquement, il faut le temps que les choses s’installent. Parmi tous ces jeunes, certains auront la possibilité de modifier nos priorités et nos vies. Plus que jamais, la jeunesse est notre avenir.
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Tout ce qui permet aux jeunes de quitter leurs écrans de téléphone est bon à prendre. Pour le climat ? Super idée. Qu’ils foncent !