Espérant le « buzz », « BFM » s’attire le dégoût de certains téléspectateurs.
Scène catastrophique sur le plateau de « Face à BFM ». Jean-Luc Mélenchon, après avoir détruit Switeck, quitte brisquement l’émission.
Le début de l’émission était déjà quelque peu électrique entre Maxime Switeck, aux commandes de l’émission, et Jean-Luc Mélenchon.
Une sorte de décor était planté dés les premières minutes. Mais au fur et à mesure de l’émission, JLM a pris le parti de calmer l’atmosphère. Ce qui a plutôt bien fonctionné.
C’est à la toute fin d’émission que les choses ont clairement dégénéré. Une volonté – qui ne sera sans doute pas assumée – de mettre Mélenchon dans une mauvaise position.
A LA RECHERCHE DU « BUZZ », « BFM » A NÉANMOINS RÉUSSI SON COUP …
En montrant les images de la prise de parole très chahutée d’Adrien Quatennens (la première à l’Assemblée depuis son retrait), la rédaction a tenté un coup.
C’est pourtant un vrai fait politique. On ne peut pas reprocher à « BFM » d’avoir voulu en toucher un mot. N’importe quel journaliste, ayant Mélenchon sous le coude, ne serait passé à côté de cette aubaine.
Mais dans la bouche de Mélenchon, les choses étaient tout autre. Le politique n’accuse pas la rédaction d’avoir voulu parler de ce sujet. La manière, par contre, était très contestable.
En présentant le sujet comme « s’étant imposé », Switeck fait comme si l’intervention de Quatennens s’était déroulée dans l’heure.
Hors, le député « LFI » a fait cette prise de parole il y a plusieurs jours. La séquence était donc préparée. Rien n’a été fait dans l’urgence et JLM aurait aimé être averti de ce sujet dans la feuille de route de l’émission.
« HONTEUX » : LA SINCÉRITÉ DE MÉLENCHON A TUÉ SWITECK …
L’Insoumis Mélenchon a fait un long plaidoyer contre les journalistes et leurs façons de faire.
Une intervention qui a fait mouche dans son camp mais aussi chez beaucoup d’internautes, écœurés de ces pratiques médiatiques.
Avec les arguments donnés par le politique, tous les téléspectateurs ont compris le piège qui était tendu à Jean-Luc Mélenchon.
Les journalistes présents sur le plateau ont bien compris, eux aussi, que les personnes qui regardaient cette émission politique allaient mesurer ce coup bas de la rédaction.
D’ailleurs, personne n’a défendu Switeck lorsqu’il en a pris plein la tête par Mélenchon. Un manque de soutien souligné par le journaliste, juste avant de rendre l’antenne.
FOGIEL N’A PAS L’INTENTION DE DÉFENDRE SON JOURNALISTE …
Pas de réaction de la part de la direction de la chaîne. Marc-Olivier Fogiel, directeur général de la chaîne info, n’a pas pris la parole.
Dans ce genre de situation, le mutisme est parfois la meilleure option. Pour ne pas donner de l’importance à un fait, ne pas en parler – ou ne pas en rajouter – est ce qu’il y a de plus efficace pour passer à autre chose.
Visiblement, la direction de « BFM Tv » a opté pour cette option. C’est sans doute le plus sage.
Le soucis est que, du coup, la chaîne ne prend pas publiquement la défense de son journaliste, Maxime Switek, que Mélenchon a envoyé valser, cible de toutes les critiques contre les médias.
A.B.
Mélenchon n’est pas un petit oiseau tombé de son nid. Il devait savoir qu’ils allaient en parler. Je suis étonnée qu’il aie perdu son sang froid.
Il y a quelque chose qui cloche. Pourquoi BFM n’a pas parlé de ce sujet en début d’émission ? Dans les sujets d’actualités ? Pourquoi à la fin ?
Avec l’histoire du ballon ça aurait fait trop …
Je pense que les médias vont mettre la pédale douce après cette intervention de Mélenchon. C’est peut-être la fin, ou presque, du bashing sur Adrien Quatennens. Q’on passe à autre chose !