Alp.org / YouTube / RTL / LCI / Le Figaro
Éric Zemmour : L’homme providentiel c’est quand même lui. Sa candidature se précise.
Éric Zemmour invité dans « Le Grand Jury RTL LCI Le Figaro ». « Des gens qui m’aiment, il y en a quand même de plus en plus », affirme le polémiste et journaliste.
« Quand je joue c’est pour gagner » ; Il est clair que s’il se lance dans la présidentielle c’est bien pour être président et ne pas faire de la figuration.
Une distinction qu’il fait avec Marine Le Pen qui ne peut pas gagner quoi qu’elle fasse (selon le polémiste).
Il a affirmé dans les studios de « RTL » qu’il avait pris sa décision « dans sa tête » et répété qu’il veut choisir son moment pour le faire savoir. Il n’y a toutefois plus beaucoup de doutes.
67% des français craignent le « grand remplacement ».
Zemmour est sûr qu’il rassemble une majorité de français dans ses idées. C’est peut-être vrai. Mais ça ne suffit pas pour accéder à la présidence de la République.
Jean-Luc Mélenchon a le même problème. Malgré des propositions politiques qui sont soutenues par 70% des citoyens (environ), il y a un blocage au moment de mettre le vote dans l’urne.
Si c’est une question de personne pour Mélenchon, Zemmour pourrait avoir exactement le même soucis lorsque le temps de la décision sera venue pour les français.
Le fait est qu’il ne s’agira plus d’un sondage sans conséquences directes mais une vision profonde de ce vers quoi veulent aller les français. C’est très différent.
Mobilité : « Depuis 10 ans, on ne cesse d’emmerder les français ».
Zemmour veut arrêter le permis à points (les amendes suffises) et qu’on foute la paix aux français qui roulent au diesel.
Sur les automobilistes, le polémiste gagne sans doute des points (justement). Clairement, il parle à une France qui « roule au diesel et fume des clopes ».
Sans faire une généralité, on peut néanmoins résumé le fait qu’il s’adresse au mouvement des « Gilets Jaunes » qu’il tente de caresser dans le sens du poil.
La protection sociale est trop importante. Les français d’abord.
Le polémiste ne veut pas toucher à la protection sociale (maladie par exemple). Par contre, sur les aides (au logement, familiale ou RSA), Zemmour veut réserver ces aides aux français.
Le futur candidat veut une distinction entre ceux qui sont français et qui, quelque soit leurs origines, ont tous les mêmes droits et les autres, étrangers, qui n’auront pas accès à toutes les aides. D’où la formule de « solidarité nationale » (non pas du sol mais de la nationalité).
Le hic c’est qu’il n’est pas clair. Sous les questions des journalistes, on voit qu’il ne sait pas précisément dans le détail comment il compte organiser les prestations sociales et aides pour les étrangers qui travaillent et cotisent en France.
C’est un autre sujet qu’il devra approfondir et clarifier s’il veut être audible et cohérent.