Jean-Luc Mélenchon était dans « On est en direct ». Salamé règle quelques comptes. Ruquier agacé.
Mélenchon ne nous a rien appris de nouveau sur son programme. Mais on a eu droit à un coup de gueule de Ruquier, des clarifications de Salamé et des interventions appréciées de Roselmack.
Rien de nouveau sous le soleil. Ce sont les intervenants, en titillant JLM, qui ont donné une discussion intéressante.
Léa Salamé a réglé quelques comptes entre JLM et le service public (sans en faire trop) et Laurent Ruquier passe son coup de gueule en accusant JLM de ne pas réunir la Gauche pour avoir une chance de gagner. Enfin, le journaliste Harry Roselmack a interpellé le politique très intelligemment.
Entre Salamé et le politique ; quelques piques juste « sympathiques ».
Mélenchon n’a pas été tendre avec les médias et les journalistes du service public.
Il a notamment refusé de participer à l’émission politique de Salamé et Sotto après que son équipe de campagne aie eu des exigences refusées par la rédaction.
Il aurait par ailleurs demandé à « BFM Tv » d’organiser le débat avec Éric Zemmour un jeudi, en même temps que le programme politique de « France2 ». Il avait déjà fait le coup en étant sur « C8 » (aussi un jeudi) pour embêter le service public.
On comprend que Léa Salamé joue l’apaisement. La journaliste et le politique ont tout intérêt à calmer le jeu. Ils ont besoin l’un de l’autre. La journaliste pour faire des audiences (la présence de JLM ramène beaucoup de téléspectateurs), le politique pour être entendu par le plus grand nombre.
Au final, tout ça va très bien se régler (comme à chaque fois). Mélenchon sera bientôt de retour sur les chaînes publiques.
Ruquier très énervé contre Mélenchon à cause de son manque d’effort pour rassembler.
Laurent Ruquier engueule Jean-Luc Mélenchon. En fond, on entend que le présentateur / producteur pense que Mélenchon comme tous les politiques de Gauche vont se planter une fois encore à cause de leurs divisions.
La réponse de JLM est qu’il ne peut pas s’entendre avec les autres, justement à cause de leurs divergences. Le politique explique qu’il ne pourra pas appliquer son programme en faisant alliance avec la Gauche. Il semble que la question de l’Europe soit au centre de ce qui divise.
Harry Roselmack estime qu’il faut attendrir les français pour que ça fonctionne.
Si la plupart des propositions de JLM sont soutenues par une majorité de français (et par Ruquier et Roselmack sur le plateau), ça ne fonctionne pas lors des votes dans les urnes. Le journaliste explique que les français ont besoin d’être « rassurés » et même « câlinés ».
Mélenchon aurait du mal à endosser ce rôle. Il l’a prouvé en balayant d’un revers de la main une questions posée par le binôme de Ruquier.
Lorsque Léa Salamé lui demande s’il y a un problème d’islamisation dans certains quartiers, le politique, pour éviter d’entrer dans ce débat, répond par la négative. Ce qui a surpris tout le plateau et sans doute beaucoup de téléspectateurs.
JLM s’explique. Pour lui, il faut lutter contre toutes les formes radicales qui pourrissent le pays. Il ne s’agit pas de cibler les uns ou les autres.
Ça se défend. Sauf que dans le débat où Zemmour a enfermé politiques et médias, on ne peut pas nier le sujet. Sur ce point, Jean-Luc Mélenchon a commis une erreur politique que certains français risquent de ne pas oublier au moment de voter pour le prochain Président.
Salamé a joué le rôle de médiatrice à certains moments entre Ruquier et Mélenchon.